LES SIMPLES - AROMATOUCHE

LES SIMPLES - AROMATOUCHE

les praticiens autrefois


Le rebouteux un art thérapiste

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Une petite inspiration en préparant mon article de présentation sur le sujet du rebouteux , un petit hommage à tous ces rebouteux qui nous ont transmis une vraie richesse 
 
 
Nerfs froissés,
Muscles enflammés
Entorses, foulures luxations soignées
Par ton art, ton don, ton sens du toucher
Ton savoir n’est plus à prouver
Ton nom vient de ton art thérapeutique ancestral
Renouer que tu sais faire de ton mouvement arrière
Tu boutes, tu refoules tout est placé, replacé
Rebouteux tu sais soigner les maux
Tu vas au plus profonds des tissus
Rien ne t’échappes muscles, tendons, ligaments, nerfs
Masse et oxygène, nettoie le sang noir
Tu comptes et remets les vertèbres
Tu es renoueur,
tu es rhabilleur,
tu peux être le videur de vésicules
Le releveur d’estomac
Personnage de nos campagnes
C’est à toi que les gens te confiaient leur corps et ceux de leurs animaux
Tu as l’art de voir, entendre, ressentir, toucher
Tu es à la fois auditif, visuel, kinesthésique
Claire voyant, claire audiant, claire sensitif
Rien ne s’éclipse entre tes doigts et tes paumes de tes mains
Sans faire craquer.
Tu es partout, ton nom est
le rebouteux en français,
le remancheur au canada ,
le bonesetter en anglais ,
consciaossa en italien,
hueseros - yerbatero en espagnol,
Diē dǎ en chinois,
kostopravy en russe,
De l’est à l’ouest, du nord au sud tous les pays ont des rebouteux.
Ta rebouterie est un art thérapie irremplaçable au fil des millénaires
 
 
Franca Gagliardi – juillet 2016

05/11/2016
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Les Praticiens dans l’Egypte Antique



Trois types principaux de praticiens coexistent dans l’Egypte antique:

 

  • Les Ouabou, prêtres-médecins, médecins de la Cour du Pharaon
  • Les Sounou, médecins du peuple
  • Les Saou, magiciens, sorciers, rebouteux

 

Les ouabou, prêtres exorcistes attachés au culte de Sekhmet ou à celui de Thot, soignent l’aristocratie et le Pharaon lui-même. La médecine que pratique l’ouab s’appuie sur la religion en même temps que sur les textes médicaux sacrés, car il tient de Dieu, de Râ et de ses Avatars, mais aussi de ses Neterou, les Puissances de la Nature, le pouvoir de guérir.

 

Les sounou, les médecins du peuple, «médecins aux pieds nus», exercent auprès des plus humbles et tirent leurs connaissances des livres et de leur pratique empirique.

 

Les saou, disciples de Serqet le Neter-scorpion, à la fois magiciens, sorciers et rebouteux, luttent contre les puissances invisibles à l’origine des maux inexplicables ou contre les atteintes dues aux scorpions, aux serpents… Ils soignent à l’aide de formules, d’incantations, d’amulettes...

 

Par ailleurs, il existe déjà une réglementation de la profession médicale:

 

«Grand des médecins du palais», sous l’égide de Thot-Djehouty, le médecin

personnel de Pharaon est le chef de tous les médecins – et des prêtres –

de Haute et de Basse Egypte, ainsi que nous l’avons vu pour Imhotep.

Nous dirions aujourd’ hui qu’il est «président du conseil de l’ordre».

 

Les médecins de la Cour de Pharaon, les ouabou, sont particulièrement

chargés, en reprenant les anciens textes, de la rédaction des livres médicaux

destinés à l’enseignement dans les «maisons de vie» et à la formation des

médecins du peuple, les sounou.

 

La transmission du savoir médical s’effectue d’abord oralement, de père

en fils.

 

La formation peut ensuite, pour les ouabou, les prêtres-médecins, être

complétée dans «les maisons de vie», véritables universités de l’époque, qui,

en plus de praticiens de haut niveau, comptent des copistes, des scribes, capables

de déchiffrer et de transcrire sur papyrus les textes anciens.

 

Statuts des médecins

 

Les principales maisons de vie se trouvent toujours à l’ombre des grands

temples: entre autres, à Héliopolis, Saïs, Memphis, Thèbes…

 

Les élèves, eux, sont traités à la dure:

 

l’adage «l’oreille du garçon est sur son dos, il écoute quand on le bat»  justifie l’emploi fréquent du bâton! 

 

Cependant, pour toutes les catégories de thérapeutes, qu’ils soient prêtres-médecins, «médecins aux pieds nus» ou magiciens-rebouteux, le mythe religieux demeure présent en toile de fond de toute approche de la maladie.

 

La formation des médecins D’après Hérodote:

 

«La médecine est, chez eux (les Egyptiens), divisée en spécialités: chaque médecin soigne une maladie, et une seule.  Aussi le pays est-il plein de  médecins, spécialistes des yeux, de la tête, des dents, du ventre, ou encore des maladies d’origine incertaine.» 

 

Hérodote II, 84: Hérodote - traduction d'Andrée Barguet 1964  Médecine de l'ancienne Egypte

 

Diodore de Sicile écrivait de son côté:

 

«Ils établissent le traitement des malades d’après des préceptes écrits, rigides et transmis par un grand nombre d’anciens médecins célèbres. Si, en suivant les préceptes du livre sacré, ils ne parviennent pas à sauver le malade, ils sont déclarés innocents et exempts de tout reproche. S’ils agissent contrairement aux préceptes écrits, ils peuvent être accusés et condamnés à mort.»

 

Ainsi, même si les incantations et les amulettes, comme la croix de Vie Ankh, représentent une part importante de la médecine, celle-ci s’appuie sur l’utilisation de formules thérapeutiques précises utilisant particulièrement des minéraux, des plantes et des produits animaux.

 

L’approche médicale reste d’ordre purement symptomatique. Elle comporte un diagnostic, un pronostic d’affection curable – avec l’indication d’une formule thérapeutique – ou incurable, avec celle des incantations et amulettes à utiliser dans ce dernier cas.

 

 

Source: Les Praticiens dans l’Egypte Antique – Extrait de la conférence donnée au Congrès du R.E.F.S. (Registre Européen et Français de Synergétique) à Aix-en-Provence le 31 octobre 2005

 Abelle Vinel et Jacques Pialoux Médecine de l’Ancienne Egypte

 

 


05/11/2016
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