LES SIMPLES - AROMATOUCHE

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La peau la façade de notre être intérieur

Introduction

 

C’est en lisant un article sur les tatouages, qu’il m’est venu la curiosité d’analyser l’ensemble des facteurs qui vont modifier la peau.

Tout d’abord, le sujet concerné est la peau, avec tous ses éléments structurels, physiologiques, énergétiques, et enfin la psychologie de l’individu et la psychologie sociale.

Alors, la question, que je me suis posée, c’était :

Qu’est ce qui fait que ma peau a toutes ces fonctions ?

Comment ça marche ?

Qu’est ce qui fait que de plus en plus d’individus dans la société occidentale et moderne, ont le besoin de recourir à une marque, un mot, un graphique sur leur peau, un code, une expression ?

Qu’est-ce qu’il se passe dans une séance de tatouage ?

Quelle est la procédure avant, pendant, après ?

Il y a-t-il des effets secondaires à se faire tatouer ? Qu’est ce qui se passe dans le temps ?

Pour qui ? Il y a-t-il des contre-indications de se faire tatouer ?

Qu’est-ce qu’il veut exactement le tatoué ?

Comment font- ils pour supporter une inscription sur leur peau jusqu’à la fin de leur vie, quand on change de vêtement plusieurs fois par jour, plusieurs fois par semaines ?

Qu’est ce qui fait de prendre la décision de se tatouer ? Est-ce un effet de l’environnement ? D’un comportement ? De valeur / de croyances ? Un facteur identitaire ? Un facteur spirituel ?

Qu’est-ce qu’il y a dans leur message interne, retrouver une estime de soi, une confiance en soi, de savoir qu’ils y sont ?

Est-ce un acte individuel ? Ou un acte d’appartenance ? Un effet de mode ?

Beaucoup de questions mais peut-être que les tatoués eux ils savent et comment ils le savent ?

Et puis, j’ai regardé ma peau. Et c’est comme si elle me parlait et alors comme des diapositives lors d’une conférence, des réponses se succédaient. Je vous invite à le faire et à suivre le défilement des diapositives.

La peau est plus qu’une enveloppe tissulaire et cellulaire. La peau est le principal organe de notre corps. La peau est le bouclier entre la conscience externe et la conscience interne. La peau délimite l’état interne et l’état externe, la peau est notre vêtement unique, un habit à température variable, colorée, la peau est un système spécifique du langage non verbal, la peau communique avec le monde extérieur et le monde intérieur. La peau a son système nerveux cutané. La peau agit sur notre système énergétique à plusieurs niveaux de champ énergétique et vibratoire. La peau est organe. La peau est un système sensoriel intelligent. La peau est un bouclier protecteur contre les agressions des agents externes. La peau est un organe régulateur de la température du corps et hydrateur. La peau est un lanceur d’alerte, un organe préventif et un messager transmetteur/récepteur. La peau est un miroir de nos émotions positives ou négatives, physique ou psychique.

La peau cette enveloppe aux multifonctions. Une chaire que l’on aime toucher, masser, diffuseur de sens, d’amour et de haine, une peau que l’on agresse dans son état interne et son état externe, une peau qui flétrie avec l’âge, douce, rugueuse, sèche, perfection et imperfection, séductrice qui se laisse parfumer pour un rendez-vous galant.

Une peau avec des nano pores où on aimerait avoir un œil microscopique pour l’étudier, une peau qui est l’interface d’un univers abstrait à l’intérieur de nous et qui cache des secrets de notre spiritualité (rien à voir avec une religion) ; l’océan d’une vie enveloppé d’une atmosphère, comme la terre et ses poumons amazoniens. Elastique, la peau qui s’adapte à notre corpulence, à nos muscles qui se développent et qui fondent, à notre sédentarité ou à notre activité, à notre prise de poids ou à notre perte de poids, la peau qui est un contact avec le monde, ce fabuleux organe qui est le gardien du seuil.

Une peau aussi muqueuse, lubrifiante, cellulaire et nerveuse.

La peau est nourricière elle fabrique des vitamines, notamment la vitamine D. La peau joue un rôle respiratoire, immunitaire, émonctoire. La peau est sensorielle et sexuelle. La peau véhicule les actes thérapeutiques nécessaires aux pathologies internes, les blessures musculaires, articulaires etc. etc.

 

La peau est l’histoire de notre génétique donc de notre ADN. Elle révèle ce qui est, ce qui est caché.

 

La première image à notre naissance, que les personnes visualisent est notre peau. Elle révèle le petit être qui se présente au monde et qui par sa croissance va s’étendre et prendra la forme de notre corps. Et, elle va subir tous les aléas de la vie, jusqu’à la fin de cette incarnation.

 

La peau est un organe vivant, qui a besoin de tendresse, la peau a besoin d’une attention particulière et d’une hygiène corporelle, alimentaire, nutritive et d’oxygène.

 

Cette peau me fait penser à une feuille d’une plante grasse, sèche, mixte ; avec des veines apparentes d’autres pas, imperméable et à la fois sensible.

 

Chair de poule, frissons et …. Froide, tiède, chaude, au fil de nos états, et puis lorsque tout sera arrêté, elle sera momifiée, laissant un bloc de glace à la place d’une enveloppe souple et tempérée.

 

 

Et de quoi elle est faite cette peau ?

 

La peau

 

  1. 1.     Un système tégumentaire

Le système tégumentaire est le nom donné à la peau, aux cheveux, aux ongles et aux glandes situées à la surface du corps. Il est constitué aussi des orifices : des yeux, des oreilles, du nez et de la bouche, qui font tous partie des organes sensoriels de l'organisme.

 

  1. 2.     Structures

De l’extérieur vers l’intérieur :

 

  1. A.    L’épiderme

Il est composé de différentes sortes de cellules :

 

  1. Les kératinocytes qui fabriquent la kératine (protéine donnant aux cellules des propriétés protectrices).
  2. Les mélanocytes fabriquent un pigment, la mélanine. Ces cellules se situent plus profondément dans l'épiderme, mais reste en contact avec les kératinocytes qui intègrent progressivement la mélanine fabriquée par les mélanocytes. Les pigments de mélanine ainsi absorbés protègent les noyaux des cellules contre les rayons U.V. du soleil.
  3. Les cellules de Langerhans sont des cellules qui comportent une douzaine de dendrites formant un réseau entourant les kératinocytes. Elles servent d'immunité en contrôlant la présence d'antigènes et sont capables de se déplacer.
  4. Les épithélioïdocytes, jouent un rôle dans le toucher. Elles sont situées à la jonction entre l'épiderme et le derme.

L'épiderme est lui-même constitué de plusieurs couches de la superficie à la profondeur:

 

  1. La couche cornée, composée d'environ une vingtaine de couches de cellules mortes.

Cette partie de l'épiderme protège la peau contre les agressions extérieures (chaleur, froid, sécheresse, déshydratation : perte d'eau). Elle agit également comme barrière empêchant la pénétration dans l'organisme d'éléments extérieurs (microbes, poussières, etc...).

 

Cette couche de cellules kératinisées desquame progressivement au fur et à mesure que ses cellules se détachent de l'épithélium plus profond (pellicules).

 

  1. La couche granuleuse, constituée de seulement 5 étages de cellules. La couche granuleuse évite essentiellement à l'organisme de se déshydrater (perte d'eau), mais participe également à la formation des futures cellules de la couche cornée située au-dessus.
  2. La couche épineuse, composée de cellules contenant de la mélanine dispersée dans les kératinocytes : cet étage de l'épiderme constitue un début de résistance aux mouvements de la peau.

La couche basale, dernière couche avant le derme, également appelée couche germinative, est constituée d'une seule couche de cellules fermement adhérentes aux cellules situées dans le derme. A ce niveau se rencontrent les kératinocytes les plus jeunes.

 

B.    Le Derme

 

Le derme est l'une des trois couches de la peau. Il est situé entre l'épiderme au-dessus et l'hypoderme. Le derme est constitué de tissu conjonctif (structure gélatineuse assemblant des protéines et servant de liaison et de soutien entre les différents tissus et organes) comportant des :

 

  1. Fibroblastes : cellules permettant la création d'éléments entrant dans la constitution des fibres qui vont se regrouper autour d'elles.

Plusieurs variétés de globules blancs assurant la défense de cette partie de la peau.

 

  1. Collagène qui donne à la peau la résistance et l'élasticité nécessaires pour la protéger contre les agressions extérieures. Les fibres de collagène sont capables de fixer l'eau et contribuent ainsi à l'hydratation de la peau.
  2. c.     Fibres élastiques.

Substance fondamentale composée d'eau et de protéines.

 

  1. a.     Cellules conjonctives et fibres conjonctives.

Le Derme lui-même est composé de deux couches:

 

  1. La mince couche en superficie permettant le passage de nombreux vaisseaux sanguins et de fibres nerveuse appelé zone papillaire

La zone réticulaire, plus profonde, qui occupe environ 80 % du derme, formée de fibres de collagène assemblée parallèles à la surface de la peau.

 

Cette zone présente des lignes de tension appelées lignes de Langer, qui revêtent une grande importance pour les chirurgiens.

 

C. L'Hypoderme est la couche profonde de la peau, continuant le derme vers la profondeur. Il sert d'interface entre le derme et les structures mobiles situées en dessous de lui comme les muscles et les tendons.

 

Il protège également l'organisme des chocs physiques, des variations de température et sert de réserve énergétique. Il a une épaisseur variable selon les localisations; elle est mince au front et épaisse au niveau des zones devant supporter.

 

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Première conclusion

 

La peau est constituée de trois couches : l'hypoderme, la couche la plus profonde, le derme, la couche intermédiaire, et enfin l'épiderme, la couche la plus superficielle.

 

L’épiderme, très fin, mais plus épais dans divers endroits du corps. Cette couche est très résistante comme sous la voute plantaire.

Un bouclier qui repousse l’entrée de la plupart des bactéries, substances chimiques et toxiques, et a une fonction isolante pour que les liquides vitaux ne s’échappent : le sang, la lymphe par exemple.

 

L'épiderme est constitué principalement de kératinocytes : véritables gardiennes de l’épiderme.

 

Puis, entre les kératinocytes il y a les cellules de langer, qui vont détruire les substances toxiques et chimiques qui se trouvent dans le derme.

 

Le derme a peu de cellules mais il contient des fibres. Des fibres collagènes et des fibres élastines, Les fibres de collagènes vont s’occuper de la résistance de la peau et les fibres d’élastine, tout comme son nom l’indique de l’élasticité de la peau.

 

On y trouve de nombreuses particules, qui pour la plupart d’entre elles sont liées dans le sens du toucher : la température, la pression, la douleur etc.

 

L'hypoderme, est une masse d’un tissu graisseux qui se trouve un tissu celluleux, c’est là que circulent les fibres nerveuses et les vaisseaux sanguins. Qui vont oxygéner la peau et la nourrir.

Cette masse graisseuse est aussi un réservoir d’énergie de l’organisme.

C’est un amortisseur de choc et aussi une protection contre le froid.

 

Processus de maturation et de différenciation des kératinocytes:

 

 

Les kératinocytes sont formés au plus profond de l’épiderme, dans la couche basale, située au-dessus de la lame basale.

La couche basale est constituée principalement de cellules non différenciées.

Certain kératinocytes se divisent alors en deux par mitose ;

l’un va rester dans la couche basale pour donner naissance à d’autres kératinocytes, et l’autre va se déplacer vers la surface de l’épiderme, en poussant les kératinocytes plus anciens.

Au cours de la remontée des kératinocytes vers la surface de l’épiderme, ceux-ci changent de forme, perdent leur noyau et se chargent de filaments très résistants de kératine. Ils traversent tour à tour la couche basale (d'où ils proviennent), la couche épineuse, la couche granuleuse et enfin la couche cornée.

Au bout de 30 jours environ, les kératinocytes atteignent la couche cornée. Il s’agit d’une peau dure, composée de kératinocytes morts qui forment une membrane solide (grâce à la kératine), imperméable et très protectrice. Une fois à la surface, les cellules se décollent et tombent, en emportant les éventuels microbes et substances étrangères avec elles 

 

Le processus de desquamation

 

C’est l’apoptose : une programmation de la mort cellulaire

 

Ce processus intervient dans les phases de cicatrisation.

Selon le niveau de la blessure, par exemple, les petites blessures de premier degré guérissent par le renouvellement naturel de l’épiderme.

Ce qui n’est pas le cas pour les autres types de blessures. 

J’aborderai dans le prochain article les différentes blessures de la peau et quelles sont les réactions spécifiques.

 

Rendez vous au prochain article, nous aborderons le système de cicatrisation et le système nerveux cutané et sa relation avec le cerveau.

 

La peau la façade de notre être intérieur - 2ème partie

 

 

portez vous bien !

 

©Franca Gagliardi



26/02/2017
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