LES SIMPLES - AROMATOUCHE

L'OMS a déclaré la première décennie du 3ème millénaire, comme étant celle des maladies des os et des articulations en particulier de l'arthrose.

Cette décision est particulièrement justifiée, car l'arthrose représente et de loin , l'affection responsable du plan grand nombre de handicapes dans le monde. L'accroissement de la population de son espérance de vie ne pourra qu'aggraver ce fléau dans les prochaines années.

En Europe Occidentale, 50% des plus des 50 ans présentent des images radiologiques d'articulations affectées par l'arthrose, proportion qui augmente avec l'avancé de l'âge.

On pourra penser qu'avec l'âge, cette affection est inéluctable pour le plus grand nombre. Or il n'en est rien car si l'âge favorise le développement de l’arthrose, il n'en ai pas la cause.

Dans pratiquement tous les cas, par des apports micro-nutritionnels ciblés et une bonne hygiène de vie on peut prévenir son apparition. Et même, dans l'arthrose installée, une diététique renforcée par des compléments alimentaires spécifiques de l'articulation permettra le plus souvent aux personnes affectées de mener une vie normale!

Qu'est-ce qu'une articulation?

Une articulation fait la jointure entre les extrémités de deux os. C'est la mécanique qui permet de faire des mouvements, de bouger, de se déplacer.
Chaque extrémité des os est recouverte de cartilage, une substance résistante, élastique, très lisse et glissante qui autorise les mouvements sans peine et sans accroc. L'articulation est fermée hermétiquement par la capsule articulaire.

Le cartilage élément de l'articulation

Le cartilage constitue la pièce essentielle de l'articulation. Il recouvre les extrémités osseuses et constitue une sorte de film protecteur de l'articulation.

Le cartilage est composé d'un seul type de cellules:

- Les Chondrocytes

Noyés au sein d'une matrice, ces cellules possèdent une activité métabolique très faible dans des conditions normales, synthétisant et dégradant divers éléments de la matrice indispensables au bon fonctionnement de l'articulation (protéoglycans et collagènes).

La matrice cartilagineuse est constituée d'un gel de grosses molécules (les protéoglycans) qui ont la particularité d'être très avides d'eau.

Ces molécules sont maintenues à l'intérieur d'une sorte de filet constitué par des filtres de collagènes inextensibles.
Disposées en arceaux, elles sont fixées à l'os sous-jacent et constituent ainsi l'armature qui soutient et enchâsse les protéoglycans.

Les chondrocytes ont les capacités (les enzymes et le matériel énergétiques) pour fabriquer mais également détruire cette matrice. Le cartilage est un tissu vivant en perpétuel remaniement, comme tous les autres constituants de l'organisme, mais à un rythme plus lent.

C'est ainsi que le cartilage se renouvelle tous les 3 mois, le foie tous les 2 mois, la peau et le tube digestif toutes les 48 heures.
Ce renouvellement perpétuel s'effectue tout au long de la vie même chez les personnes âgées.

L’arthrose

 
L’arthrose est une usure du cartilage articulaire.
L’articulation, c’est le mouvement.
Or les os ne sont pas faits pour soutenir les contraintes mécaniques du mouvement.
Cette fonction est dévolue au cartilage articulaire qui recouvre les extrémités osseuses.
Souvent sans réelles raisons, le cartilage articulaire se fissure progressivement jusqu’à disparaître totalement. Laissant alors les os « à nus », ceux-ci vont alors frotter les uns contre les autres et s’user également à leur tour.
L’arthrose est donc une affection qui, pour des raisons encore mystérieuses, dénature le cartilage, qui se dégrade et se détruit plus ou moins rapidement.
Le glissement n’est plus optimal, des points de frictions se forment et des difficultés à se mouvoir apparaissent.
Les os vont frotter les uns contre les autres et provoquer des douleurs si fréquentes dans l’arthrose.

Les mécanismes de la détérioration du cartilage

 
Les mécanismes de formation de l’arthrose restent encore à préciser, toutefois, on peut émettre l’hypothèse suivante :
Pour une agression quelconque (par exemple un traumatisme excessif) des fragments de la matrice cartilagineuse soit trop gros, soit de forme particulière ne peuvent pas être débarrassés de l’articulation par des cellules de la membrane synoviale. Celles-ci vont fabriquer des enzymes qui vont découper ces fragments cartilagineux pour les rendre « évacuables ». Le problème est que ces enzymes peuvent s’attaquer à la matrice cartilagineuse normale et provoquer une perte notable du capital cartilagineux. Alors s’entame le processus de détérioration, qui va aboutir à la disparition du cartilage laissant l’os à nu.
Au tout début et surtout chez les sujets très jeunes, les lésions du cartilage peuvent se réparer complètement. Une fois la maladie installée, la perte du cartilage va se faire selon différentes modalités aboutissant à la perte totale du cartilage de manière plus ou moins rapide (de quelques mois à plusieurs décennies).

Qu’est ce qui est bénéfique au métabolisme du cartilage ?

 
Ce sont tous les éléments ou facteurs qui vont stimuler les cellules situées à l’intérieur de la matrice cartilagineuse (chondrocytes : chondro = cartilage, cytes = cellules) pour qu’elles fabriquent les éléments qui constituent la matrice cartilagineuse.

On peut distinguer des stimulations mécaniques et des stimulants biochimiques :

• En ce qui concerne les stimulations mécaniques, on sait que l’absence de pesanteur sur les articulations (repos prolongé au lit en raison d’une maladie, apesanteur pour les spationautes) ralentit le métabolisme des chondrocytes; il en est de même pour son contraire une trop forte pression et également pour une pression modérée mais trop souvent répétée.

C’est tout l’art de certains Rebouteux, spécialistes que de maîtriser la puissance de la pression dans leurs traitements pour bien stimuler le métabolisme des chondrocytes.

En ce qui concerne les stimulants biochimiques de type micro-nutritionnel suite à de nombreuses études et recherches , celles-ci ont démontré des effets positifs sur la régénération du cartilage.

Prenez soin de vous !

© Franca Gagliardi