LES SIMPLES - AROMATOUCHE

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REMEDE DE GRAND MERE


L’argent Colloïdal

L’argent Colloïdal

 

Dans l’antiquité, l’usage de l’argent est répandu dans les soins anti infectieux.

 

En Macédoine, la pose de plaque d’argent pour cicatriser les blessures.

 

Hippocrate en fait référence dans l’ouvrage des Maladies, ses conseils sur la poudre fine d’argent.

 

Les Romains utilisaient le nitrate d’argent.

 

On peut constater que toutes les traditions thérapeutiques font mention du rôle de l’Argent.

 

Au 19ème siècle, le nitrate d’argent est un traitement incontournable. Pendant la première guerre mondiale, les blessures étaient soignées avec des feuilles d’argent posées pour leurs propriétés anti infectieuses.

 

Les pionniers dans l’ouest de l’Amérique, utilisaient une pièce d’argent pour purifier les réserves d’eau.

 

En 1928, G.A Krauss met en place des revêtements d’argent dans les systèmes de filtrations d’air à usage domestique.

 

Cette technique est toujours utilisée, grâce à son action purifiante du métal d’Argent. Ceci dit, les preuves scientifiques existent.

 

Nous retrouvons l’utilisation de l’Argent, chez les cosmonautes américains ou russes, les eaux seront purifiées.

 

Dans certains hôpitaux, ils se sont débarrassés de la Legionnella pneumophilia (bactérie de la légionellose) par des usages d’appareils d’ionisation d’argent et de cuivre.

 

OMS a opté pour des appareils électrolyse à vase de solution colloïdale d’argent pour fournir l’eau potable dans les pays en voie de développement ou qui ont des pénuries d’eau potable.

 

On retrouvera aussi un procédé de technologie industrielle antibactérien utilisant les propriétés de l’argent. Exemple : le verre anti bactérien pour les hôpitaux.

 

On l’utilise dans tous les domaines.

 

En 1992, une étude a été réalisée à Rome en partie, par l’institut de microbiologie et qui a testé différentes formes d’argent pour leur capacité à tuer des micro-organismes.

 

Cette étude révèle que l’argent colloïdal est plus performants que les classiques sels d’argent (nitrate, chlorure etc. …)

 

Qu’est-ce que un colloïde ?

 

C’est un mélange qui contient des particules en suspension dans un liquide. L’argent colloïdal, il s’agit d’une suspension, dans l’eau pure, de particules d’argent c’est-à-dire des nano particules d’argent.

 

Il a été démontré lors d’une étude comparative, sur les performances d’une solution d’argent colloïdal commercialisée aux USA et des antibiotiques les plus réputés.

 

Cette étude montre que la solution d’Argent colloïdal est la plus efficace et qu’elle a un plus grand champ d’actions. L’Ion Ag+ a des propriétés bactéricides sur un grand nombre de souches.

 

Il agit à différents niveaux sur le métabolisme des bactéries.

 

L’argent colloïdal a de remarquables propriétés. Il est d’ailleurs largement exploité par les laboratoires pharmaceutiques et les fabricants de matériel chirurgical.

 

L’argent colloïdal est admis seul son usage en soin externe. Pour des motifs de précaution d’une intoxication par accumulation d’ions argent dans les cellules.

 

Aucuns problèmes n’ont été mentionnés par les grands consommateurs d’argent colloïdal.

 

Portez vous bien !

 

Franca Gagliardi

 

 

 

 

 


30/05/2017
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Transfert d'information par ondes

Ondes électriques

 

Dans les lecteurs de CD, les codes binaires inscrits en relief sur les CD  sont traduits en impulsions électriques, qui sont ensuite transformées en sons audibles.

 


 

 

Un faisceau laser est projeté sur le CD, et réfléchi par les bosses et les plats de façon différente.

L'intensité réfléchie est mesurée par un capteur de lumière, une cellule photoélectrique.

Les impulsions électriques sont produites par ce capteur, qui est le véritable traducteur de l'empreinte binaire.


 

 

 

 

 

 

 

 Notre oeil

 


Notre oeil joue exactement le même rôle de capteur de lumière et de transformateur.

La rétine transforme la lumière en impulsions électriques.

Ensuite, elles sont transmises jusqu'au cerveau par les neurones, les cellules du système nerveux.

De la même façon, les impulsions électriques produites par le capteur du lecteur de CD sont véhiculées à travers les fils électriques jusque dans les haut-parleurs où elles sont transformées en sons.

En réalité, elles subissent d'abord une transformation en courant électrique analogique,

c'est-à-dire en courants d'intensité variable.

Les fortes intensités de courant produisent des sons forts et les faibles intensités produisent des sons faibles.

 

 


 

Les ordinateurs 

 


 

A l'intérieur des ordinateurs, les codes du disque dur sont lus par une bobine magnétique,

et convertis en impulsions électriques.

Puis celles-ci sont traitées par le logiciel utilisé, et transformées en pixels sur l'écran.

De façon analogue pour le clavier, si nous tapons une lettre, elle est transformée en impulsions électriques selon un code binaire , puis affichée sur l'écran.

 

 

On retrouve ce même processus de transport des codes par des fils électriques dans les téléphones "fixes" et les connexions internet.

Ces lignes téléphoniques et Internet traversent mers et continents.

 

 


Un courant est donc la propagation de ces vagues d'électrons.

En l'absence d'impulsion, on a un courant régulier, "plat", qui est le courant porteur.

Les impulsions codées le déforment et le modulent.

Le courant électrique a la propriété essentielle de transporter ces modulations d'une extrémité du fil à l'autre.

 

 


Ondes électromagnétiques

 

 


 

Ces ondes sont invisibles, elles ne manifestent pas leur présence.

Il faut une cible, un capteur, pour les détecter.

Retenons que les ondes électromagnétiques ne se manifestent que lorsqu'elles interagissent avec la matière.

 

 

 


L'illusion de manipulation

 

 


 

il y a cinq moyens que je connais pour illusionner les personnes :


1) c'est les antennes qui se trouvent à côté des WIFI , même si ceux ci jouent un rôle;

mais tous les messages occultent arrivent de cette manière 


2) les chemtrails ceux emploient une substance chimique capable de modifier le mental des personnes .


Toutes apparitions de la vierge , des anges des saints etc une grande partie sont issues de cette manipulation.


3) par des rituels , envoie des ondes positives ou négatives

 

4) des messages codés à la TV par exemple si vous avez un téléviseur dans votre chambre allumé ou en veille ils manipulent de cette manière.

 

5) Téléphone IPhone etc ... 

 

 

 Voilà pourquoi il faut isoler ces ondes de votre portée.

 

Lorsque vous dormez vous ne contrôlez pas ,

 

même si le gardien de votre cerveau est vigilent certaines choses peuvent passer à travers 

 


©Franca Gagliardi

 

 

 

 

 

 

 

 

 

06/03/2017
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La sociologie et le tatouage

La peau et le Tatouage

La peau la façade de notre être intérieur - 2ème partie

La peau la façade de notre être intérieur

 

 

 

Dressons la trame historique et géographique de la culture du tatouage.

 

Le tatouage vient du tahitien « Tatatau » qui signifie pénétration dans la peau. C’est une technique ancestrale consistant à l’aide d’une aiguille à introduire de l’encre sous l’épiderme.

 

Le corps tatoué se démarque de l’animalité, le tatouage lui donne un statut dans la société, c’est un modèle d’intégration dans la tribu.

 

Pour France Borel «  le vêtement incarné » la fonction du tatouage se rapproche de la fonction sociale des vêtements, les vêtements donnent une identité sociale en plus de leur fonction biologique se protéger des températures,

 

Le tatouage est donc une forme d’habit qui va protéger le corps et sert d’occulter les émotions et à la fois une fonction de forme de communication non verbale.

 

Le tatouage est un symbole d’appartenance. C’est ce que Maertens décrit en jouant les mots de dessin et dessein : le dessin sur la peau montre le dessein d’appartenance et de position dans une communauté, groupe ou tribu. Il est la carte identitaire du tatoué.

 

L’enfant est exclu du groupe, à son âge adulte il aura sa marque qui déterminera son appartenance à la société à laquelle il appartient

Les plus glorieux guerriers et les plus tatoués, le tatouage donne du pouvoir détermine son statut , sa force.

 

Le tatouage est aussi un symbole rituel

 

Pour les femmes, elles seront tatouées à leur première menstruation et elles seront identifiées par les hommes. Une étiquette qui montre qu’elle est bonne à mariée. Donc le tatouage est un symbole culturel de la sexualité, de la virilité, le rôle, la fonction et le statut social dans la société, selon son âge, son sexe. Cela démontre aussi les différences sexuelles  

 

Le tatoueur est le « sorcier » de la tribu. Car le spirituel et le mystique font partie du rituel du tatouage qui est à la fois culturel et aussi thérapeutique. Retrouvé chez l’homme le plus ancien dans les glaciers italiens,

 

Le caractère indélébile du tatouage est l’assurance des modèles et des traditions

Il convient  d’ajouter en conclusion que dans ces traditions de rituels, le refus d’être tatoué est une forme de marginalisation dans la société primitive. L’individu qui refuse d’être tatoué est marginalisé. Si nous devons le comparer dans d’autres sociétés modernes, le non tatoué est considéré marginalisé.

 

L’image du tatouage

Dans les sociétés primitives l’image du tatouage est importante et indispensable. Il est l’image de marque faisant référence à l'identité sociale inscrite d’une marque sur la peau, empreinte qui détermine la place de chaque individu. Une conformité qui est l’usage pour chaque individu, on pourrait dire, une soumission aux règles de la société.

 

A l’avancé des cycles, le tatouage change peu à peu sa signification et son usage traditionnel primitif.

 

Et on constatera que le tatoué deviendra un marginalisé dans les différentes étapes séculaires

 

Les navigateurs comme Cook fasciné par ce rituel ancestral ramènent dans leur pays des tatoués et en font un phénomène d’attraction foraine. Il va devenir un signe d’exentrisme dans la haute société entre les années 1890. Les femmes élégantes se font tatouées et devient un phénomène de mode qui est devenu un signe d’exotisme et populaire.

 

Puis, au fil des années, ce phénomène de mode va s’effacer et sera utilisé par les délinquants. .

 

Il va être aussi utilisé comme marquage d’une soumission d’un individu à un être supérieur. C’est une forme de domination. L’individu sera la propriété d’une autre personne. Les procédés sont douloureux. Par mutilation de la chair, le corps de l’individu sera marqué au fer (comme du bétail).

 

Cette forme de mutilation sera faite sur les prostituées, l’esclavage, les prisonniers, et les camps de concentration et bien d’autres groupes. On peut dire que c’est un tatouage de servitude et un marquage identitaire.

 

Nous retrouvons aussi, au 19ème siècle, le tatouage chez les marins. Une superstition rapportée par l’écrivain Herman Melville raconte que les marins tatoués d’une croix ne peuvent être dévorés par les requins. C’est aussi un lien chez eux. Une ancre qui les relie à leur port d’attache.

 

C’est une forme corporative d’appartenance à un groupe, il est utilisé encore de nos jours, comme un signe distinctif par exemple : chez les francs-maçons qui ont trois points sur le revers de la main.

 

Pour de nombreux scientifiques, le tatouage chez les criminels est la lecture de leur auto biographie.

 

Ces marques étendues sur le corps,  vont informer des séjours en milieu carcéral, il devient alors une lecture juridique. Pour les femmes qui se font tatouées, elles sont considérées comme appartenant au monde des prostituées.

 

Le monde criminel et le monde des prostituées ainsi que d’autres sociétés marginalisés sont l’expression d’une mauvaise image du tatouage.

 

De nos jours, le tatoué est réintégré dans la société, nous assistons alors au développement d’une demande forte du tatouage chez les jeunes, hommes et femmes.

 

Le tatouage est alors démocratisé et sera fait par un outil appelé dermographe.et comme nous l’avons vu dans mon article précédent il y a dans le code de la santé publique, une législation sur les encres et l’hygiène pour les professionnels faisant les tatouages.

 

Le tatouage aujourd’hui est devenu un acte mixte : privé et  à la fois public.

 

En conclusion

On peut constater que l’étude sociologique du tatouage dépend fortement de la population où on étudie de son image dans la société, des modèles selon les époques. Un âge de socialisation à un âge d’individualisation. Une époque où il marquait la domination et l’esclavage, à celle d’une communication, un âge où le tatouage est l’image de la liberté. Et celle marginalisé.

 

Le tatouage indiquait la position sociale et le pouvoir dans les sociétés primitives et l’appartenance à une tribu. Il est un rituel culturel, thérapeutique et cérémonial funéraire aidant les défunt à passer dans l’au-delà.

 

L’effraction de la peau révèle à d’autres époques la domination de l’autre, c’est un acte punitif,

 

Puis deviendra un signe révolutionnaire, marginale qui sera le contraire du tatouage primitif.

 

Aujourd’hui, considéré par beaucoup comme un maquillage permanent, qui révèle un acte personnel et sa liberté.

 

En ce qui concerne la douleur, depuis les sociétés primitives à celle d’aujourd’hui, le tatouage est un signe d'une force mentale et de virilité.

 

Même si la pratique a évolué la douleur reste un sévisse que la personne tatouée impose à son corps

 

 

© Franca Gagliardi

 

 

Livres conseillés :

Jean Thierry Maertens – le dessein sur la peau

Le Breton, « La sociologie du corps »

 

 


02/03/2017
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La peau et le Tatouage

La peau la façade de notre être intérieur

 

La peau la façade de notre être intérieur - 2ème partie

 

 

 

 

 

La peau et le tatouage

 

Définition

 

Cette définition fait partie de l’article L.513-10-1 du Code de la santé publique

On entend par un produit de tatouage toute substance ou préparation colorante destinée, par effraction cutanée, à créer une marque sur les parties superficielles du corps humain, à l’exception des produits qui sont des dispositifs médicaux au sens de l’article L-5211.1 du Code de la santé publique (loi du 9 aout 2004)

Les produits de tatouage ne sont pas considérés comme des produits cosmétiques, ni comme des dispositifs médicaux. En ce sens, ils devraient faire partie de la catégorie indéterminée des produits « dits de consommation » peu réglementés.

Mais étant donné leur caractère invasif vis-à-vis de l’organisme humain et des problèmes de santé publique qu’ils peuvent engendrer. L’Agence de sécurité sanitaire des produits de santé a créé un groupe de travail spécifique chargé de l’étude, de la surveillance et de la réglementation de ces produits.

 

1.         Différents types de tatouage

 

  • La dermographie esthétique ou maquillage « permanent »

Elle colore les couches les plus superficielles de la peau par introduction de colorants à l’aide d’un dermographe.

Bien qu’il s’agisse d’esthétique, les mélanges utilisés ne sont pas considérés comme des produits cosmétiques puisqu’il y a une effraction de la barrière cutanée.

Ce type de tatouage n’est en réalité que semi permanent puisqu’il disparait spontanément au bout de deux ou trois ans. Il peut être pratiqué par les esthéticiennes, les kinésithérapeutes, le personnel paramédical. Maquiller les sourcils, lèvres, les yeux).

 

  • La  dermopigmentation

La dermopigmentation est un procédé médical utilisé pour corriger un défaut esthétique suffisamment grave pour avoir une incidence psychologique sur la personne qui en est affligée. Il s’agit de reconstruction d’aréoles après chirurgie du sein, de maquillage de cicatrices après pose d’implants mammaires, de reconstruction de lèvres ou à la suite d’accident de la route. C’est une technique invasive. Elle est pratiquée sous anesthésie locale. Les colorants utilisés seront introduits profondément dans le derme à l’aide d’une aiguille. Ce sont des produits de tatouage c’est une technique réservée aux médecins.

 

  • Le tatouage classique, c’est une méthode invasive et ne se distingue de la précédente que par le fait qu’elle n’est pas pratiquée par des médecins, mais par des tatoueurs professionnels ou quelques fois par des personnes sans qualifications.

Ce type de tatouage est indélébile. Il ne peut être effacé que par dermabrasion (élimination de l’épiderme et d’une partie du derme) ou par rayon laser à condition que la surface à traiter ne pas trop étendue.

 

  • Les tatouages éphémères sont superficiels. ils sont appliqués sur la peau dans le but de la décorer au même titre qu’un produit de maquillage. Tous les tatouages au henné ou henné noir, les décalcomanies destinées aux enfants et adultes. De courte durée, ces décorations peuvent rester une dizaine de jours environ.

Produits de tatouage

 

Les encres de tatouage

 

Outre les substances colorantes, sont désignés dans la composition des produits de tatouages prêts à l’emploi des ingrédients auxiliaires qui sont :

-           Les solvants

-           Les stabilisateurs

-           Les humectant

-           Les régulateurs  de pH

-           Les émollients et les épaississants

Les produits de tatouage doivent être stériles et fournis dans un récipient qui en conserve la stérilité jusqu’à utilisation, conditionnés de préférence dans un emballage à usage unique.

Les conservateurs ne doivent être présents que pour assurer la conservation des produits après ouverture, s’il s’agit de conditionnement à usage multiples. Ils ne doivent en aucun cas pallier les contaminations au cours de la fabrication ou de l’utilisation.

Depuis 2004, la législation européenne régulant les encres de tatouage s’est renforcée.

En France, les tatoueurs ont actuellement l’obligation d’avoir une formation sur l’hygiène et l’asepsie

 

Hygiène

 

Législation française en vigueur

 

Le décret du 19 février 2008 a inséré dans le code de la santé publique des dispositions qui réglementent la mise en œuvre des techniques de tatouage par effraction cutanée (articles du code de la santé publique)

 

Ce décret comporte des dispositions sur :

 

• le tatouage corporel,

• des dispositions communes à l’ensemble des techniques(10).

L’article R.1311-2 du code de la santé publique prévoit que les professionnels déclarent leur activité au représentant de l’État dans le département d’exercice(10).

L’arrêté pour l’application de l’article R. 1311-3 du code de la santé publique et relatif à la formation des personnes mettant en œuvre les techniques de tatouage par effraction cutanée a été pris le 12 décembre 2008.

Celui relatif aux bonnes pratiques d’hygiène et de salubrité pour la mise en œuvre des techniques de tatouage par effraction cutanée a été pris le 11 mars 2009.

 

 

Mesures de prévention pour les clients

 

Transmissions

 

Une contamination est possible lors des pratiques de tatouage.

 

En particulier des risques de contamination par les virus des hépatites, le virus du sida, lorsqu’il y a une absence d’asepsie, d’hygiène et d’utilisation d’une même aiguille pour plusieurs clients.

 

Mesures élémentaires:

 

• Éviter les tatoueurs ambulants et préférer les studios

 

Conseils de soins:

 

• Désinfection locale au savon et avec un désinfectant,

• Application d’une pommade cicatrisante,

• Éviter d’arracher les croûtes pour favoriser la cicatrisation.

 

Recommandations :

 

Vérifiez directement que les principes évoqués ci-dessus soient méticuleusement respectés. Ceci dit, si vous êtes de nature anxiogène voilà quelques mesures supplémentaires que vous pourrez appliquée.

 

  • Demander l’attestation sanitaire à votre tatoueur – les tatoueurs sont tenus de passer la formation d’hygiène et de salubrité.
  • Vérifier la provenance des encres pour leurs qualités, cela permettra aussi une meilleure compréhension le choix des encres

Le Tarif

 

 

Le prix constaté varie entre 60€ à 150 € par heure. Il y a à prendre en compte la notoriété du tatoueur dans la majorité des cas et du lieu géographique.

 

 

Les Avis

 

Le Syndicat National des Dermatologues Vénéréologues (SNDV) met en garde contre les risques des tatouages dans ce communiqué de presse:

 

–      Les encres de tatouages sont dangereuses pour la peau:

 

Les encres de tatouages contiennent des métaux toxiques : aluminium, baryum, cadmium, cobalt, chrome, cuivre, fer, mercure, manganèse, nickel, antimoine, strontium, vanadium.

 

Les encres rouges contiennent de l’aluminium, du fer, calcium, titane, silicone et du mercure ainsi que du cadmium.

 

Les encres noires contiennent des hydrocarbures aromatiques polycycliques dangereux (dérivés du pétrole comme le benzopyrène, le benzoanthrascene).

 

La plupart de ces produits sont cancérigènes et lorsqu’ils sont situés dans le derme et soumis aux rayonnements UV, ils entraînent une forte augmentation en radicaux libres.

 

Les pigments qui composent ces encres, en particulier le rouge, peuvent être la cause de dermatoses variées, eczéma, lichen plan, lucite, sarcoïdose et pseudo-lymphome…

 

–      Les réactions allergiques:

 

Ce sont les complications les plus fréquentes après un tatouage.

 

Elles se caractérisent par des démangeaisons, des gonflements au niveau du tatouage et parfois des lésions plus ou moins importantes.

Le traitement de ces allergies consiste en l’application de corticoïdes locaux mais dans certains cas, le retrait du tatouage est indispensable.

 

–      Les risques liés aux problèmes de peau préexistants:

 

Certaines maladies dermatologiques chroniques peuvent se localiser sur des zones de traumatisme de la peau comme les tatouages.

 

Il s’agit par exemple du psoriasis, du lichen plan, de la sarcoïdose ou encore du vitiligo. Il est recommandé aux personnes atteintes de ces maladies d’éviter de se faire tatouer.

 

Tatouer à côté de la lésion ne permet en rien de prévenir une éventuelle poussée car ce sont des maladies de la peau dans sa globalité, même lorsqu’elle apparaît saine.

 

Attention, les personnes ayant des grains de beauté « à risque » ou de nombreuses taches de rousseur ont grand intérêt à consulter un dermatologue avant de se faire tatouer, afin de s’assurer que leur peau ne présente aucun risque.

 

Il faut savoir qu’il est plus difficile, une fois la peau tatouée, de dépister les problèmes de peau.

 

A savoir :

 

Les tatouages éphémères au henné ne sont pas non plus dénués de danger.

 

En effet, si le henné pur est une substance naturelle et sans danger, lorsqu’il est mélangé à des produits tels que le PPD (paraphenylènediamine), il peut avoir des conséquences dangereuses pour la santé.

 

Le PPD est très souvent ajouté au henné naturel pour en renforcer la couleur et augmenter la longévité du tatouage.

 

C’est un produit que l’on retrouve dans le caoutchouc, le vernis, le plastique, le cirage,…

 

Ses effets néfastes pour la santé sont nombreux :

 

Eczéma à l’endroit du tatouage qui peut laisser une cicatrice indélébile, urticaire, œdème de Quincke pouvant nécessiter une hospitalisation, apparition de manifestations allergiques à d’autres produits (teintures capillaires, médicaments, colorants textiles…).

 

La sensibilisation provoquée par le contact du PPD est définitive !

 

Le conseil du SNDV avant de se faire tatouer au henné :

 

Demander la composition du produit, demander à voir le mélange, il doit être de couleur orangée et non noire…

 

Les dermatologues utilisent le laser déclenché. L’onde de choc fait exploser l’encre du tatouage, c’est une action électromagnétique,

puis les poussières d’encre sont éliminées naturellement par la peau. Le nombre, la durée et le prix des séances varient

en fonction de la surface du tatouage.

 

Attention, les résultats pour éliminer un tatouage sont très variables et le procédé peut être long et coûteux…

 

Si pour un tatouage amateur réalisé à l’encre de chine, trois à cinq séances suffisent pour le faire disparaître,

pour un tatouage professionnel réalisé par une machine avec de grandes quantités d’encre, on peut compter jusqu’à 15 séances !

 

A savoir :

 

Certaines couleurs comme le vert, l’orange et le bleu font de la résistance malgré les progrès de la technologie.

 

Les tatouages polychromes laissent des traces résiduelles, ce qu’on appelle les « tatouages fantômes ».

 

Le prix de chaque séance varie en fonction de l’importance du tatouage et peut aller jusqu’à 200 euros.

 

Il faut respecter un délai de six semaines voire plus entre chacune pour laisser le temps à la peau d’éliminer les poussières d’encre.

 

Se faire tatouer n’est donc pas une démarche anodine.

 

Le Syndicat National des Dermatologues conseille vivement de prendre en considération tous les risques avant la prise de décision.

 

ATTENTION,

 

les tatoueurs peuvent être équipés de lasers pour détatouer. Ils ne sont pas habilités à les utiliser ; seuls les médecins peuvent le faire.

 

Source: www.syndicatdermatos.org

 

 

Mais que devient l’encre une fois celle-ci tatouée sur la peau ?

 

 

Des scientifiques et des politiques européens se sont exprimés à ce propos lors de l’Euro science Open Forum en juillet 2016,

à Manchester au Royaume Uni.

 

Constaté que les contrefaçons sur l’encre de tatouage sont monnaie courante, mais que l’encre n’est pas soumise

à aucune réglementation européenne.

 

 

La toxicologue espagnole Maria Pilar Aguar Fernandez, déplorant la quasi-absence de réglementation, indique que :

 

« Les pigments utilisés pour les encres de tatouage sont les mêmes que pour le textile ou l’imprimante de votre ordinateur. Il n’y a aucun cahier des charges spécifique »

 

 

Il existe bien une réglementation, mais celle-ci est plutôt vague à propos des encres utilisées par les tatoueurs.

 

En effet, seuls les produits utilisés en cosmétiques sont strictement interdits au tatouage, mais le fait est que

les encres ne sont pas collées à la surface de la peau, mais implantées dans une couche inférieure, le derme.

 

Le dermatologue danois Jorgen Serup, indiquant que les recherches seront encore longues pour comprendre

ce que l’encre devient après un tatouage et évaluer précisément les risques.

 

 « Les risques sont différents. Il peut y avoir des réactions allergiques au produit lui-même, des réactions neurosensitives lorsque le tatouage est normal, mais brûle et démange atrocement, des traumatismes liés à l’aiguille, des infections bactériennes causées par de mauvaises conditions d’hygiène et très probablement des risques de cancer »

 

 

L’ensemble des experts indique qu’une réglementation européenne harmonisée sur l’encre de tatouage est souhaitable.

 

En effet, le succès de cette pratique continue de croitre puisque l’on estime désormais à 10% le nombre de français tatoués,

tandis que la mode est aujourd’hui aux tatouages géants plutôt qu’aux tatouages discrets.

 

Il existe une autre source d’inquiétude selon Jens Bergström, artiste tatoueur.

Pour lui, il est

 

 

« très facile d’importer des contrefaçons d’encres de marque en vente à bas prix sur internet. Il ne faut que quelques minutes et une carte bleue pour pouvoir s’improviser tatoueur à domicile. »

 

Ceci est donc la preuve que le choix du tatoueur est très important. Jens Bergström, qui gère une plateforme éducative traitant d’hygiène et de sécurité par rapport au tatouage a été choisi pour participer à une campagne de prévention lancée par le gouvernement allemand.

 

Le but était de donner aux futurs tatoués des critères sur lesquels rester attentif, comme  l’utilisation de gants et de capsules d’encre jetable, ou encore le soin apporté à la peau après une séance de tatouage.

 

L’Agence européenne des produits chimiques a quant à elle fustigé l’encre de tatouage, indiquant que

 

 

« de nombreux rapports montrent des préoccupations importantes pour la santé en lien avec la composition des encres utilisées pour le tatouage », et que les encres provoqueraient « des allergies » et auraient de « possibles effets cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction ».

 

Sources : Sciences et Avenir – Passeport Santé

 

http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/risque-chimique/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=69&dossid=501

 

Bien que les encres soient contrôlées le tatouage (quel que soit de petite ou grande taille) dans son ensemble comporte des risques, car il y a  est une effraction cutanée (voir l’article sur la peau et ses blessures)

 


 

 

Dr Nicolas Kluger, Dermatologue – Vénéréologue Ancien Chef de Clinique des Universités Assistant des Hôpitaux de Montpellier-Nîmes

 

Les tatouages sont des modifications corporelles de plus en plus fréquentes. Ces procédures, réalisées dans des « salons de tatouage », se caractérisent par une effraction cutanée ou muqueuse.

 

Ainsi, l’effraction cutanée ou muqueuse s’accompagne d’un risque infectieux avec inoculation de germes lors du geste, de la phase de cicatrisation : infection aiguë du site, complications à distance avec possibilité de septicémie, d’endocardite et également un risque de transmission virale (hépatite C, etc.).

 

La prévalence des tatouages étant en constante progression, notamment au sein des plus jeunes, il apparaît nécessaire d’attirer l’attention sur les risques réels que comportent ces pratiques et sur les possibilités de les réduire, et d’évoquer les quelques diagnostics « classiques » à connaître, parfois rencontrés en consultation.

 

Le tatouage permanent consiste en :

 

• l’introduction de pigments minéraux ou végétaux sous l’épiderme

• à des profondeurs variables dans le derme

• afin de produire une coloration ou des dessins quasi permanents

• L’organisme réagit à la présence de ce matériel étranger sous la forme d’une réaction inflammatoire afin d’aboutir à sa dégradation complète.

• La prévalence et l’incidence des tatoués, ainsi que le nombre de tatoueurs en activité en France ne sont pas connus. On estime toutefois qu’il y aurait plus de 1 000 studios

 

Altérations macroscopiques et microscopiques induites

 

Elles surviennent dès le moment où les aiguilles du dermographe percent la peau. Les aiguilles traversent l’épiderme et atteignent le derme papillaire et/ou réticulaire à une profondeur d’environ 1 mm à 2 mm

 

Au Niveau Macroscopique

 

Chaque piqûre entraîne une rupture des capillaires superficiels.

 

• Dès le début du tatouage : une réaction inflammatoire douloureuse apparaît.

• À la fin de la séance : la peau tatouée est érythémateuse, œdémateuse et les orifices pilaires sont dilatés.

L’œdème inflammatoire laisse ensuite place à un discret érythème ainsi qu’une discrète induration sur les tracés du tatouage.

• La semaine suivant la séance : l’épiderme desquame progressivement, permettant ainsi l’élimination des pigments qui ont été déposés trop superficiellement.

• La cicatrisation complète se fait habituellement en 2 à 3 semaines.

Le tatouage continue d’évoluer durant le reste de la vie du fait de la phagocytose progressive des pigments par les macrophages

 

Au niveau Microscopique

 

Le tatouage ne reste pas inerte sur le plan histologique au cours de la vie(2).

 

• Il persiste une activation non spécifique macrophagique.

• Il persiste également des modifications inflammatoires discrètes pour tenter de dégrader le matériel étranger:

- Fibrose modérée du derme papillaire,

- Prolifération capillaire réactionnelle,

- Inflammation lymphocytaire non spécifique.

 

Le processus de « vieillissement » d’un tatouage est donc inéluctable

 

Complications cutanées éventuelles

 

–      Complications cutanées sur tatouage

 

  • Les complications infectieuses,
  • Les réactions d’hypersensibilité aux pigments/colorants,
  • Le développement de tumeurs bénignes ou malignes,
  • La localisation spécifique de dermatoses chroniques au site du tatouage

La fréquence de ces complications est mal connue.

 

De plus, ces complications sont probablement sous-estimées, car en cas de réaction, le tatoué aurait tendance à prendre avis auprès de son tatoueur avant de consulter un praticien

 

Le délai de survenue des complications est variable : elles peuvent apparaître jusqu’à plusieurs dizaines d’années après l’acte.

 

La clinique oriente rarement : la présentation est habituellement peu spécifique, allant du simple prurit isolé à une lésion verruqueuse d’allure tumorale.

 

Infections Cutanées

 

Le tatouage reste un acte traumatisant :

 

  • Perforation de la peau par des aiguilles,
  • Introduction de pigments et de colorants exogènes dans le derme,
  • Effraction des capillaires.

Le risque potentiel d’inoculation de germes n’est donc pas négligeable

 

Les complications cutanées infectieuses sur tatouages sont diverses et variées

 

Elles se développent dans la majorité des cas dans les jours à quelques semaines suivant la séance

 

Complications Cutanées Infectieuses Après Tatouage

 

–      INFECTIONS À GERMES PYOGÈNES

 

• Superficielles (folliculite, impétigo, ecthyma)

• Profondes (furonculose, érysipèle, fasciite nécrosante, gangrène, décès)

 

–      INFECTIONS BACTÉRIENNES NON PYOGÈNES

 

• Mycobactéries atypiques (Mycobacterium chelonae, M. abcessus)

• Tuberculose d’inoculation

• Lèpre (sévit essentiellement en Inde)

• Syphilis d’inoculation (disparu de nos jours) et secondaire

• Tétanos

• Chancre mou

 

–      VIROSES

 

• Molluscum contagiosum

• Verrues vulgaires (papillomavirus humains HPV)

• Herpès simplex

• Rubéole

• Vaccine

 

–      INFECTIONS MYCOSIQUES ET PARASITAIRES

 

• Dermatophyties

• Leishmaniose

• Zygomycose

• Sporotrichose

• Coccidioidomycose

• Mycétomes (Acremonium fungi)

 

Infections bactériennes

 

Infections à germes pyogènes

 

Les infections à germes pyogènes comprennent entre autres les infections à staphylocoques, streptocoques, et Pseudomonas aeruginosa...

Les surinfections bactériennes superficielles (impetigo, furonculose, ecthyma) et profondes (érysipèle, cellulite, gangrène, septicémie) ainsi que les cas d’infections mortelles sont rares dans la littérature.

 

Folliculite sur tatouage

 

Une sous-estimation des cas de surinfections locales minimes ou modérées est probable : les soins locaux (nettoyage du tatouage à l’eau et au savon plusieurs fois par jour) pratiqués par les clients tatoués pendant la phase de cicatrisation permettent de traiter ces infections superficielles

 

De nos jours, une infection ne survient qu’en :

 

• absence d’asepsie pendant la séance de tatouage,

• encres, aiguilles ou autre matériel contaminés,

• absence de désinfection correcte,

• séance réalisée hors d’un studio « professionnel »,

• absence de soins locaux après tatouage

La question de la sécurité microbiologique des fl acons d’encre se pose encore actuellement.

L’encre peut être contaminée lors de sa fabrication, ce qui peut imposer son retrait de commercialisation.

 

Mais c’est principalement en aval que peuvent survenir les contaminations :

 

• mélange des encres avec de l’eau du robinet,

• flacon mal refermé ou sale,

• manipulation intempestive des flacons,

• erreur d’asepsie pendant la séance,

• aiguilles souillées…(1)

 

En cas de tatouage sur une zone préalablement infectée : une infection peut survenir avec dissémination des lésions sur les tracés du tatouage(1).

 

Une épidémie d’infections cutanées à une souche communautaire de staphylocoque doré résistant à la méticilline contractée après tatouage a été rapportée dans trois États américains (Ohio, Vermont, Kentucky) en 2003-2004.

 

Les facteurs responsables sont :

 

• l’utilisation d’équipement non stérile,

• le non-respect des règles d’hygiène et d’asepsie.

Les lésions allaient de pustules à de véritables abcès ayant nécessité parfois un drainage chirurgical.

 

Infections non pyogéniques

 

Depuis quelques années, les cas de mycobactérioses atypiques sur tatouage sont en recrudescence

 

Le diagnostic est souvent retardé

 

• Inoculation : lors du tatouage avec une encre diluée avec de l’eau non stérile

• Type de lésion : réaction granulomateuse restreinte à une couleur

• Délai d’incubation : entre 10 jours et plusieurs semaines

• Propagation : sur un mode épidémique. Symptômes cutanés similaires chez plusieurs clients d’un même studio

• Résolution : antibiothérapie per os pour une amélioration des lésions

 

D’autres complications infectieuses ont également été rapportées.

 

Les cas de tuberculose cutanée sont actuellement rares et surviennent dans des contextes particuliers (prison, zone d’endémie comme l’Inde)

 

Inoculation :

 

 

Lors du tatouage chez des individus ne présentant aucune immunité contre la tuberculose et dont le travail ou l’environnement est à haut risque d’exposition à Mycobacterium tuberculosis

 

• Type de lésion : éruption papuleuse

• Délai d’incubation : habituellement dans les mois suivant le tatouage

• Résolution : antibiothérapie avec des protocoles divers de 6 à 18 mois

• Diagnostics différentiels : granulomes sur corps étrangers, sarcoïdose, lèpre, syphilis tertiaire et autres infections à mycobactéries

 

Le tatouage est encore un vecteur de la lèpre dans certaines régions d’Inde où exercent des tatoueuses itinérantes dans les villages

 

Les cas de tétanos sont exceptionnels

 

Autres infections éventuelles

 

Infections virales

 

• Molluscum contagiosum (MC)(1) :

Il s’agit d’une infection cutanée et muqueuse survenant chez les enfants, les adultes sexuellement actifs et les immunodéprimés.

 

Cause : infection par un poxvirus

 

• Transmission : par contact direct avec un hôte infecté et par auto-inoculation

• Délai d’incubation : entre une semaine et plusieurs mois

• Résolution : résolution spontanée après six mois

 

Papillomavirus humains

 

Transmission : inoculation par les instruments, une encre contaminée, la salive du tatoueur ou par auto-inoculation suite à la rupture de la barrière cutanée

 

• Type de lésion : verrues

• Facteur de réactivation : facteur d’immunosuppression locale supplémentaire, tels que les UV, pourrait favoriser la réactivation virale

• Résolution : cryothérapie à l’azote liquide ou curetage des verrues peuvent être proposés

Infections mycosiques et parasitaires

• Leishmaniose cutanée (1)

Des cas de leishmaniose cutanée ont été observés chez des patients VIH.

• Cause : tropisme électif des leishmanies pour les macrophages, ces derniers se trouvant en concentration importante dans le derme des zones tatouées pour assimiler les pigments de tatouages

• Inoculation : il ne s’agit pas ici de cas de « leishmaniose d’inoculation »

• Type de lésion : lésions peu spécifiques sous forme d’infiltration des tatouages et/ou de papules et de nodules

 

Mycétomes

 

Inoculation : lors du tatouage avec une encre contaminée

Infections parasitaires et mycosiques diverses(1)

Divers parasites ont été observés (sporotrichose, coccidioidomycose, zygomycose).

 

Tatouages permanents

 

L’introduction de corps étrangers dans la peau peut déclencher une réponse toxique ou immunologique, et ce quelle que soit la taille du tatouage

Cause : réactions aux colorants exogènes des encres de tatouage : mercure (rouge), chrome (vert), cobalt (bleu), cadmium (jaune), manganèse (pourpre, violet), carbone (noir) (4)

 

• Fréquence : complication la plus rencontrée (4)

• Type de réaction : principalement eczéma de contact(7), mais aussi réactions lichénoïdes, eczématiformes localisées ou généralisées, granulomateuses, sarcoïdosiques et pseudolymphomateuses(4)

• Aspect clinique : non spécifi que quelles que soient les réactions : papules ou nodules érythémateux, prurigineux, indurés avec parfois une notion de photo-aggravation/photo-déclenchement(4)

• Délai d’apparition : de quelques semaines à une dizaine d’années après une période de « quiescence »(4)

• Résolution : spontanée ou persistante pendant des mois ou des années. Le traitement est habituellement difficile. L’exérèse chirurgicale du tatouage ou la destruction par lasers CO2 ou Nd-YAG peut être proposée en dernier recours(4)

• Les patch-tests ne sont pas utiles en raison de résultats discordants.

Un prélèvement histologique reste indispensable, car toute réaction granulomateuse doit faire rechercher systématiquement une sarcoïdose systémique. Une réaction lichénoïde doit faire éliminer d’emblée un lichen plan cutané ou muqueux(4).

 

Tatouages temporaires au henné

 

Les tatouages dits temporaires, au henné noir, se sont développés de façon importante avec le tourisme dans les pays méditerranéens(8). Ils peuvent entraîner des phénomènes allergiques(9).

 

Cause : La paraphénylène diamine (PPD), très souvent présente dans ces tatouages éphémères, est responsable de la majorité des réactions d’hypersensibilité(8,9)

Fréquence : dans une enquête française récente, 18,9 % des allergologues ont identifi é des allergies aux tatouages semi-permanents à base de henné(8)

Symptômes : typiquement dermite de contact, parfois s’accompagnant, ou suivie, de dépigmentation, mais dans les cas sévères, l’eczéma est généralisé(8), des cas d’éruption bulleuse et d’œdème extensif ont été signalés ainsi que des lésions granulomateuses(8)

Délai d’apparition : sensibilisation parfois violente donnant cours à une réaction allergique sévère dès le quatrième jour après le tatouage(8)

Résolution : la sensibilisation à la PPD demeure à vie. Une fois le sujet sensibilisé, il devient allergique à tous les colorants capillaires et à toutes les substances chimiques ayant une structure semblable, comme certains produits anesthésiques locaux et antiseptiques(9).

 

La sensibilisation à la PPD ouvre donc la porte à toute une série de réactions allergiques croisées(9).

 

 


 

Bibliographie

 

 

Kluger N. « Complications infectieuses cutanées associées au tatouage permanent ». Médecine et maladies infectieuses 2011;41:115-22.

(2) Kluger N., et al. « Les tatouages : histoire naturelle et histopathologie des réactions cutanées ». Annales de dermatologie et de vénéréologie 2011;138:146-54.

(3) Kluger N. “Cutaneous complications related to permanent decorative tattooing“. Expert Rev Clin Immunol 2010; 363-71.

(4) Kluger N. « Tatouages permanents : épidémiologie et complications ». Images en Dermatologie 2008;I(2);22-6.

(5) Centers for Disease Control et Prevention (CDC). Methicillinresistant Staphylococcus aureus skin infections among tattoo recipients-Ohio, Kentucky, and Vermont, 2004-2005. Morb Mortal Wkly Rep 2006; 55:677-9.

(6) Civatte J., Bazex J. « Piercings » et tatouages : la fréquence des complications justifie une réglementation. Rapport de l’Académie Nationale de Médecine. 11 décembre 2007.

(7) Caucanas M., et al. « Complications dermatologiques des tatouages définitifs et temporaires ». Annales de dermatologie et de vénéréologie 2011;138:161-2.

(8) Dron P., et al. « Les allergies aux piercings et aux tatouages : enquête du réseau d’allergo-vigilance ». Revue française d’allergologie et d’immunologie clinique 2007;47:398-401

(9) Oliveres-Ghouti C. « Les risques des tatouages : de l’éphémère à l’éternel… ». Journal de pédiatrie et de puériculture 2006;19:268-71.

(10) JO n° 0043 du 20 février 2008. Texte n° 24. Décret n° 2008-149 du 19 février 2008 fixant les conditions d’hygiène et de salubrité relatives aux pratiques du tatouage avec effraction cutanée et du perçage, et modifiant le code de la santé publique (dispositions réglementaires).

(11) INPES. Piercing, tatouage. Risques d’infections. Mesures élémentaires de prévention. Disponible en ligne sur : http://www.inpes.sante.fr/CFESBases/catalogue/pdf/457.pdf

(12) Kluger N., et al. « Tatouages permanents : de nouvelles complications au XXIème siècle ». La Presse Médicale 2006;35:1597-99.

(13) Kluger N. « Pratiques du tatouage et du piercing en France ».

La Presse Médicale 2008;37:1109-11.

 

 

 


 

 

 

Conclusion

 

L’histoire de cette pratique reste néanmoins mal connue, on ne peut dire avec précision quand elle a débuté.

 

La découverte de certains corps nous indiquerait qu’elle aurait déjà été présente à la préhistoire.

 

Son histoire tout comme ses fonctions diffèrent d’une population à l’autre.

 

Pour aller plus loin dans l’histoire

 

 

https://penserrendlibre.wordpress.com/2010/02/10/389/

 

http://www.passion-tatouage.com/Signification-tattoo.html

 

Luc Renaut, « Étude comparée sur les tatouages thérapeutiques d'Ötzi »

 

http://www.cosmovisions.com/artTatouage.htm

 

http://tlc33.monsite-orange.fr/tatouage/Le%20tatouage.pdf

 

Qu’il soit permanent ou temporaire, le tatouage est un phénomène en croissance constante, plus particulièrement auprès des jeunes.

 

Cependant cette pratique comprend un certain nombre de risques pour la santé

 

Il existe un certain nombre d’effets secondaires, qui sont pour la plupart le fruit d’erreur humaine :

 

manque d’hygiène durant la séance, ou un mauvais entretien par la suite.

 

D’autre sont dues à des réactions allergiques, une maladie de peau préexistante, etc. 

 

Ces pigments peuvent être contaminés et contenir des impuretés.

 

Ce qui entrainerait, une première cause d’infection.

 

La morphologie, et les différentes réactions de peau d’un individu jouent aussi un rôle dans l’apparition de maladies à la suite d’un tatouage.

 

Le tatouage est pratiqué depuis des millénaires, et aujourd’hui, des siècles après son apparition,

 

il est phénomène de mode avec certains marqueurs psychologique individuel et social.

 

 

Dans un prochain article

 

©Franca Gagliardi

 

 


27/02/2017
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La peau la façade de notre être intérieur - 2ème partie

La peau la façade de notre être intérieur

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Le système nerveux cutané

Le système nerveux cutané constitue une partie du système nerveux périphérique.

 

Le système nerveux cutané est riche et complexe avec une voie afférente et une voie efférente,

les trois compartiments cutanés, hypoderme, derme, et épiderme (sauf la couche cornée), étant innervés.

 

En contact direct avec l’environnement extérieur, la peau est un organe sensoriel majeur.

 

La peau étant le principal site d’interaction de l’organisme avec son environnement,

le système nerveux cutané reçoit et répond continuellement à toute une variété de stimuli

qui peuvent être physique (thermique, mécanique, électrique, rayonnement UV), chimique,

ou indirecte tels que ceux produits par des allergènes, des haptènes, des agents microbiologiques, des chocs ou une inflammation.

 

Les nerfs cutanés peuvent également répondre à des stimuli issus de la circulation sanguine ou à des stress émotionnels.

 

De plus, le système nerveux central peut moduler soit directement par les nerfs efférents ou des médiateurs chimiques,

ou indirectement par l’intermédiaire des cellules immunitaires ou des glandes surrénales,

un grand nombre de fonctions au sein de la peau , telles que la vasomotricité, la thermorégulation,

l’érection pilaire, la fonction barrière, la sécrétion des glandes et des cellules,

la croissance et la différenciation des tissus, et également, la cicatrisation, la réponse immunitaire, et l’inflammation.

 

Des contacts étroits entre fibres nerveuses et cellules cutanées ont été observés.

 

Les fibres nerveuses de la peau produisent des neuromédiateurs

 

Les cellules épidermiques et dermiques et les cellules immunitaires en transit dans la peau (macrophages, polynucléaires, lymphocytes)

peuvent également produire des neuromédiateurs et des enzymes pouvant les dégrader.

 

De plus, elles expriment des récepteurs aux neuromédiateurs et sont donc sensibles à l’action de ces neuromédiateurs.

 

A.        Système Neuro-Endocrino-Immuno-Cutané

De ces observations, est né le concept de système neuro-endocrino-immuno-cutané (SNEIC) qui engloberait les cellules de la peau, les éléments cutanés du système nerveux et du système immunitaire. Les grandes fonctions cutanées (fonction barrière, thermorégulation, fonction sensorielle) seraient sous le contrôle du SNEIC. Ce concept permet d’expliquer l’influence du psychisme dans le maintien de l’homéostasie cutanée et dans le déclenchement de certains désordres dermatologiques.

Le système nerveux sensoriel cutané non seulement transmet des informations sensoriels mais joue également un rôle effecteur dans les fonctions cutanées par une action neuro-sécrétoire efférente à leurs terminaisons

 

1.         Le système nerveux autonome de la peau

Le système nerveux autonome de la peau joue un rôle crucial dans la régulation de la fonction des glandes sudoripares, la vasomotricité, le flux sanguin, et, par cela, dans la thermorégulation. L’acétylcholine est un régulateur majeur de la sudation, mais les nerfs innervant la glande sébacée humaine de l’adulte Co expriment également toutes les protéines nécessaires à la fonction complète noradrénergique (tyrosine hydroxylase, aromatic amino Acid décarboxylase, dopamine b-hydroxylase, et la vésiculaire monoamine transporter VMAT2).

 

2.         Le système nerveux cutané sensoriel

 

Les différents types de sensibilité

On distingue la « sensibilité générale » ou somesthésie de celle fournie par des organes sensoriels particuliers (vision, audition, goût, odorat).

La sensibilité générale peut être soit somatique, soit intéroceptive. La sensibilité somatique peut être soit extéroceptive, c’est la sensibilité cutanée, soit proprioceptive, c’est la sensibilité de l’organisme à sa propre position et à son propre mouvement qui est liée aux récepteurs musculaires et articulaires. La sensibilité intéroceptive fournit les informations sur l’état des viscères et les variations physico-chimiques du milieu intérieur.

Au sein de la sensibilité cutanée, on distingue : la sensibilité mécanique, la sensibilité thermique et la sensibilité douloureuse (ou nociception).

 

Les différents types de fibres nerveuses et de récepteurs cutanés

Chaque sensation est transmise grâce à des récepteurs spécifiques relayés par un réseau de fibres sensorielles myélinisées et non myélinisées.

Plusieurs types de récepteurs ont été identifiés dans la peau :

Des récepteurs mécaniques, de cinq types différents, qui transmettent la sensibilité à la pression, la sensibilité à la vibration et la sensibilité fine épicritique ou tact :

 

-           Terminaisons Libres

-           Disques De Merkel,

-           Corpuscules De Meissner,

-           Corpuscules De Pacini,

-           Corpuscule De Ruffini

Ils peuvent être soit superficiels soit plus en profondeur dans la peau et leur répartition est différente dans la peau glabre et dans la peau poilue. Leur densité dans la peau varie également selon les régions. La paume de la main est particulièrement bien fournie ; elle possède environ 17 000 fibres liées à des mécanorécepteurs et à l’extrémité des doigts, la densité (140/cm2) comme la proportion (43%) en corpuscules de Meissner, récepteurs du tact, sont particulièrement fortes...

-           Des thermorécepteurs qui transmettent la sensibilité au chaud et au froid,

-           Des nocicepteurs, qui sont des récepteurs de la douleur.

 

Les corpuscules de Meissner localisés dans la peau glabre et situés immédiatement sous l’épiderme dans les papilles dermiques, sont ancrés mécaniquement au tissu environnant par de fins filaments de tissu conjonctif. Leur fibre axonale s’enroule en spirale autour des cellules de Schwann. Ceux sont des récepteurs superficiels à adaptation rapide particulièrement sensible à la vitesse d’établissement du stimulus qui sont sensibles aux vibrations (entre 5 et 200 Hz).

 

Les nerfs sensoriels représentent la majorité des nerfs de la peau et innervent les trois compartiments cutanés, l’hypoderme, le derme, et l’épiderme.

 

Les mécanorécepteurs et les différents types de sensibilité mécanique

Au sein de la sensibilité mécanique cutanée, on distingue

-           La sensibilité à la pression,

-           La sensibilité à la vibration,

-           Et la sensibilité fine épicritique ou tact

 

La sensibilité à la vibration

Les corpuscules de Pacini qui, dans la peau, sont localisés dans le derme et l’hypoderme sont les récepteurs sensibles à la vibration qui répondent dans une gamme de fréquence allant de 30 à 1500 Hz avec une sensibilité optimale autour de 300 Hz. Ceux sont des récepteurs phasiques, qui ne répondent ni à la vitesse ni à la durée de la stimulation. Ils sont sensibles uniquement aux variations rapides d’intensité et donc, à l’accélération de la déformation cutanée.

3.         NOCICEPTION ET DOULEUR

Le nociception est le processus sensoriel à l'origine du message nerveux qui provoque la douleur. Les nocicepteurs peuvent être très activés sans qu'il y ait douleur - à l'opposé, une douleur peut être très intense sans activation majeure des nocicepteurs. Nous savons tous qu'une forte émotion, un état de stress aigu ou même simplement une intense concentration peuvent supprimer une sensation douloureuse : qui ne s'est pas coupé sans s'en rendre compte, obnubilé par l'exécution d'une tâche prenante ? La douleur nous apprend à éviter les situations dangereuses. C'est avant tout un signal d'alarme qui met en jeu des réflexes de protection nous permettant de nous soustraire aux stimulus nocifs - de soulager les parties de notre corps soumises à de trop fortes tensions. Les rares patients naissant avec un déficit de la sensation douloureuse vivent avec le risque permanent de s'autodétruire puisqu'ils ne réalisent jamais quand ils se font mal - ils meurent en général assez jeunes.

 

4.         LES QUALITÉS DE LA DOULEUR

 

a.         En fonction de la localisation de la stimulation

La douleur peut avoir plusieurs "qualités" suivant son origine. La douleur provenant de la peau est qualifiée de superficielle, celle provenant des muscles et des articulations de profonde.

b.        En fonction de l'intensité de la stimulation

Lorsque l'on se pique avec une aiguille, on ressent tout d'abord une douleur vive, localisée, qui disparaît rapidement. Si la piqûre est forte, la douleur vive (douleur rapide) est suivie d'une douleur sourde, diffuse, mal localisée, qui disparaît beaucoup plus lentement (douleur lente).

On considère que deux catégories de fibres participent en fait à la douleur :

Des fibres miéliniques de fins diamètres (A delta, 10 m.sec-1) responsables de la douleur rapide et des fibres amyéliniques (fibres C, 1 m.sec-1) véhiculant la douleur lente.

L'impulsion brève et intense excite les deux types de terminaisons et la différence entre les vitesses de conduction des deux types de fibres explique le décalage des sensations ressenties.

La douleur "lente", dont l'exemple type est la brûlure, peut conduire à une hyperalgésie (ex. "coup de soleil"): le seuil de la douleur est abaissé et des stimuli non douloureux tels que le port de vêtements deviennent insupportables.

Cette hyperalgésie est un phénomène de sensibilisation, dû à la libération de substances chimiques par les tissus lésés.

 

1. Toute réaction inflammatoire débute par une "alerte chimique". Les cellules des tissus lésés, les phagocytes et les mastocytes, provoquent la libération des médiateurs de l'inflammation.

 

2. La stimulation des fibres C, liées aux nocicepteurs, induit la libération périphérique de substance P ("réflexe d'axone") et provoque une "inflammation neurogène".

 

Le microenvironnement des nocicepteurs est un véritable "bouillon", une "soupe périphérique". Ces substances interviennent dans le déclenchement et surtout le maintien voire la recrudescence des phénomènes douloureux.

 

•          En fonction de la durée de la stimulation

La durée de la stimulation nociceptive est également essentielle. Les douleurs aiguës, généralement limitées à l'organe atteint (carie, brûlure), sont des douleurs d'alarme, vives, précoces, bien localisées, qui s'accompagnent de vives réactions végétatives (tachycardie, tachypnée, sueurs) et de réactions motrices (réflexe de retrait). Les douleurs chroniques (> à 6 mois) peuvent, par leur durée, conduire à une atteinte grave de la personnalité (insomnies, troubles de l'humeur, dépression). Il n'existe alors plus de relation claire entre l'ampleur de la lésion organique et l'intensité de la douleur chronique.

 

5.         LES NOCICEPTEURS

Il existe des récepteurs cutanés - essentiellement, des terminaisons libres de fibres amyéliniques - qui ne répondent qu'à des stimulations potentiellement dommageables à la peau (mécaniques, thermiques ou chimiques). On distingue quatre types de nocicepteurs :

 

•          Les nocicepteurs mécaniques répondent à la piqûre, au pincement ou à la torsion de la peau avec une décharge qui dure tout le temps de la stimulation, sans adaptation. Leurs fibres afférentes sont essentiellement de type A delta.

 

•          Les nocicepteurs thermiques répondent à des stimuli thermiques élevés

 

•          Les nocicepteurs sensibles aux agents chimiques répondent aux agents toxiques externes comme aux substances produites par les tissus lésés

 

•          Les nocicepteurs polymodaux répondent à la fois à des stimuli nociceptifs mécaniques et thermiques. Ils constituent près de 90% des fibres amyéliniques contenus dans un nerf cutané

 

6.         La Sensibilité Thermique

 

La sensation thermique devient carrément douloureuse si la température cutanée est inférieure à 17° C ou supérieure à 44°C

 

7.         Les Thermorécepteurs

Il existe dans la peau des terminaisons nerveuses libres, proches de capillaires sanguins, sensibles au froid ou au chaud.

 

Les récepteurs au froid sont superficiels, localisés dans l'épiderme.

 

Les récepteurs au chaud sont plus profonds dans le derme.

 

Conclusion

On compte 600 000 récepteurs du toucher et au moins 200 000 récepteurs de la détection de température.

 

Connus sous le nom de papilles ou corpuscules de Merkel, Meissner et Golgi, ils se présentent sous des formes diverses : en bulbe, pelote, panier, sac ou fibres filamenteuses.

 

De nature protéique, localisés dans le derme et à sa frontière avec l'épiderme, ils captent les messages et les transportent vers les aires sensitives du cerveau, sous forme de micro courants électriques. Ils reçoivent en retour une réponse agréable ou douloureuse selon l'événement.

 

Dans les deux cas, ce sont les mêmes centres nerveux qui sont sollicités. Les neuromédiateurs chimiques, dont la production est programmée par le cerveau, sont les messagers de nos émotions.

 

On en connaît plus de 200 ; la sérotonine, la noradrénaline, les catécholamines sont les plus connus. La peau et le cerveau en ont une vingtaine en commun.

 

Les cellules de la peau, mélanocytes et kératinocytes, fabriquent elles aussi les substances chimiques nécessaires à son équilibre physiologique.

 

Ainsi la vasodilatation, la sécrétion sudorale et les phénomènes inflammatoires sont issus de centres cutanés analogues.

 

Toutes nos réactions, depuis la douleur jusqu'aux émotions liées à notre psychisme sont ainsi transmises et analysées.

 

Cette enveloppe vivante qui se renouvelle constamment nous protège des rayons ultraviolets, des micro-organismes mais aussi des chocs.

 

Ses deux millions de pores contribuent à la régulation de la température du corps par la rétention ou l’élimination d’eau.

 

La peau est aussi une petite usine à vitamines.

 

En puisant son énergie dans le soleil, elle fabrique la vitamine D, essentielle à la fixation du calcium sur les os.

 

L’oxydation est aussi un phénomène nocif pour la peau.


Les différentes catégories de plaies

Définition:

C'est une lésion de la peau, revêtement protecteur du corps, par coupure ou éraflure ou piqûre, avec atteinte possible des tissus sous-jacents.

 

Une plaie est catégorisée selon l’importance de la blessure, profonde, sa densité et l’origine.

 

La plaie se caractérise généralement par sa densité et son origine.

 

Qu’est-ce qu’une brûlure ?

Définition:

Lésion de la peau et ou des voies aériennes ou digestives provoquées par la chaleur, les substances chimiques, l'électricité,

les radiations, le frottement.

 

Les brûlures simples

Elle va être sur une surface limitée de la peau. La peau rougit et va apparaître une cloque.

 

Brûlures graves

La destruction sera plus profonde

 

Complications

  • Infection
  • Détresse ventilatoire éventuelle
  • Détresse circulatoire

 

Les biologistes ont différencié ces plaies par degré :

1)    Le premier degré est le type blessures superficielles

2)    Le deuxième degré est le type de blessures profondes et inflammatoires

3)    Le troisième degré est le type de blessures graves

 

  1. 1.    Les blessures superficielles

Ce sont des plaies qui sont au niveau de l’épiderme pouvant aller en profondeur de la membrane basal,

elles vont détruire les kératinocytes qui vont provoquer la réduction de la couche de l’épiderme.

 

L’inflammation sera douloureuse pendant quelques jours.

 

Quels sont les types de lésions à ce degré ?

  • Une petite brûlure,
  • Un coup de soleil
  • Petite éraflure etc.

 

  1. 2.    Les blessures profondes et inflammatoires

Ce sont des blessures qui vont atteindre une partie du derme.

 

Ce sont des blessures très douloureuses, car elles vont toucher les corpuscules, les nervures,

les vaisseaux et les nocicepteurs, de ce fait la transmission de la douleur.

 

Quels sont les types de lésions à ce degré ?

 

  • Une coupure
  • Une brulure importante
  • Frottement
  • Ulcération

 

  1. 3.    Les blessures graves

C’est une destruction complète de l’épiderme et du derme en contact avec la panicule adipeuse de l’hypoderme.

 

Des cellules sont touchées et quelques fois détruites.

 

Quels sont les types de lésions à ce degré ?

  • Des brulures graves et profondes
  • Des abrasions graves et profondes
  • Des coupures graves et profondes

Plaie graves avec hémorragie

  • Plaie par morsure
  • Plaie étendue
  • Plaie par outil, arme blanche, projectile
  • Plaie contenant des souillures ou des corps étrangers
  • Plaie à bords irréguliers
  • Plaie du cou, du thorax, de l'abdomen ou du dos, plaie près des orifices naturels

Plaies mortelles

Elles sont les plaies, des gros vaisseaux et des parties intérieures, quoique certaines puissent guérir

 

La nature des plaies et leur emplacement

La différence des plaies qui vient des parties où elles se trouvent, exige bien des considérations.

 

Les plaies sont aux extrémités ou au tronc: celles - ci peuvent arriver à la tête, ou au col, ou à la poitrine ou au bas ventre;

elles peuvent pénétrer jusqu'aux parties internes, ou se borner aux parties extérieures:

celles des extrémités, ou celles qui ne sont qu'aux parties externes du tronc,

peuvent intéresser les téguments, les muscles, les tendons, les vaisseaux, les glandes, les articulations

 

Les plaies faites par instrument tranchant sont moins fâcheuses que celles qui sont faites par un instrument piquant;

celles qui sont faites par un instrument contondant sont plus fâcheuses que celles qui sont faites par un instrument tranchant ou piquant.

 

Les plaies simples ne sont point dangereuses, les composées le sont davantage; mais les compliquées sont toujours fâcheuses,

plus ou moins, suivant la nature de la complication.

 

On distingue quatre états ou tems dans la durée des plaies. Le premier est celui où elle saigne;

le second est celui où elle suppure; le troisième est celui où se fait la régénération des chairs; et le quatrième est celui où se fait la cicatrice.

 

Source : ATIF

 

Conclusion

 

Les plaies de la peau qui n'atteignent pas le tissu sous-cutané guérissent sans laisser de cicatrice.

 

En ce qui concerne les plaies qui lèsent le tissu sous-cutané, des différences existent entre la guérison des blessures dues à une simple incision et celle des plaies où un fragment de peau assez étendu

 

Quelle que soit la plaie, son traitement est d'abord celui de son étiologie.

 

La connaissance de la nature de la plaie et des objectifs thérapeutiques est essentielle pour réduire la durée de cicatrisation et le taux de récidive.

 

Ce n’est pas parce qu’une plaie est peu importante qu’il faut la négliger

 

©Franca Gagliardi

 


26/02/2017
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La peau la façade de notre être intérieur

Introduction

 

C’est en lisant un article sur les tatouages, qu’il m’est venu la curiosité d’analyser l’ensemble des facteurs qui vont modifier la peau.

Tout d’abord, le sujet concerné est la peau, avec tous ses éléments structurels, physiologiques, énergétiques, et enfin la psychologie de l’individu et la psychologie sociale.

Alors, la question, que je me suis posée, c’était :

Qu’est ce qui fait que ma peau a toutes ces fonctions ?

Comment ça marche ?

Qu’est ce qui fait que de plus en plus d’individus dans la société occidentale et moderne, ont le besoin de recourir à une marque, un mot, un graphique sur leur peau, un code, une expression ?

Qu’est-ce qu’il se passe dans une séance de tatouage ?

Quelle est la procédure avant, pendant, après ?

Il y a-t-il des effets secondaires à se faire tatouer ? Qu’est ce qui se passe dans le temps ?

Pour qui ? Il y a-t-il des contre-indications de se faire tatouer ?

Qu’est-ce qu’il veut exactement le tatoué ?

Comment font- ils pour supporter une inscription sur leur peau jusqu’à la fin de leur vie, quand on change de vêtement plusieurs fois par jour, plusieurs fois par semaines ?

Qu’est ce qui fait de prendre la décision de se tatouer ? Est-ce un effet de l’environnement ? D’un comportement ? De valeur / de croyances ? Un facteur identitaire ? Un facteur spirituel ?

Qu’est-ce qu’il y a dans leur message interne, retrouver une estime de soi, une confiance en soi, de savoir qu’ils y sont ?

Est-ce un acte individuel ? Ou un acte d’appartenance ? Un effet de mode ?

Beaucoup de questions mais peut-être que les tatoués eux ils savent et comment ils le savent ?

Et puis, j’ai regardé ma peau. Et c’est comme si elle me parlait et alors comme des diapositives lors d’une conférence, des réponses se succédaient. Je vous invite à le faire et à suivre le défilement des diapositives.

La peau est plus qu’une enveloppe tissulaire et cellulaire. La peau est le principal organe de notre corps. La peau est le bouclier entre la conscience externe et la conscience interne. La peau délimite l’état interne et l’état externe, la peau est notre vêtement unique, un habit à température variable, colorée, la peau est un système spécifique du langage non verbal, la peau communique avec le monde extérieur et le monde intérieur. La peau a son système nerveux cutané. La peau agit sur notre système énergétique à plusieurs niveaux de champ énergétique et vibratoire. La peau est organe. La peau est un système sensoriel intelligent. La peau est un bouclier protecteur contre les agressions des agents externes. La peau est un organe régulateur de la température du corps et hydrateur. La peau est un lanceur d’alerte, un organe préventif et un messager transmetteur/récepteur. La peau est un miroir de nos émotions positives ou négatives, physique ou psychique.

La peau cette enveloppe aux multifonctions. Une chaire que l’on aime toucher, masser, diffuseur de sens, d’amour et de haine, une peau que l’on agresse dans son état interne et son état externe, une peau qui flétrie avec l’âge, douce, rugueuse, sèche, perfection et imperfection, séductrice qui se laisse parfumer pour un rendez-vous galant.

Une peau avec des nano pores où on aimerait avoir un œil microscopique pour l’étudier, une peau qui est l’interface d’un univers abstrait à l’intérieur de nous et qui cache des secrets de notre spiritualité (rien à voir avec une religion) ; l’océan d’une vie enveloppé d’une atmosphère, comme la terre et ses poumons amazoniens. Elastique, la peau qui s’adapte à notre corpulence, à nos muscles qui se développent et qui fondent, à notre sédentarité ou à notre activité, à notre prise de poids ou à notre perte de poids, la peau qui est un contact avec le monde, ce fabuleux organe qui est le gardien du seuil.

Une peau aussi muqueuse, lubrifiante, cellulaire et nerveuse.

La peau est nourricière elle fabrique des vitamines, notamment la vitamine D. La peau joue un rôle respiratoire, immunitaire, émonctoire. La peau est sensorielle et sexuelle. La peau véhicule les actes thérapeutiques nécessaires aux pathologies internes, les blessures musculaires, articulaires etc. etc.

 

La peau est l’histoire de notre génétique donc de notre ADN. Elle révèle ce qui est, ce qui est caché.

 

La première image à notre naissance, que les personnes visualisent est notre peau. Elle révèle le petit être qui se présente au monde et qui par sa croissance va s’étendre et prendra la forme de notre corps. Et, elle va subir tous les aléas de la vie, jusqu’à la fin de cette incarnation.

 

La peau est un organe vivant, qui a besoin de tendresse, la peau a besoin d’une attention particulière et d’une hygiène corporelle, alimentaire, nutritive et d’oxygène.

 

Cette peau me fait penser à une feuille d’une plante grasse, sèche, mixte ; avec des veines apparentes d’autres pas, imperméable et à la fois sensible.

 

Chair de poule, frissons et …. Froide, tiède, chaude, au fil de nos états, et puis lorsque tout sera arrêté, elle sera momifiée, laissant un bloc de glace à la place d’une enveloppe souple et tempérée.

 

 

Et de quoi elle est faite cette peau ?

 

La peau

 

  1. 1.     Un système tégumentaire

Le système tégumentaire est le nom donné à la peau, aux cheveux, aux ongles et aux glandes situées à la surface du corps. Il est constitué aussi des orifices : des yeux, des oreilles, du nez et de la bouche, qui font tous partie des organes sensoriels de l'organisme.

 

  1. 2.     Structures

De l’extérieur vers l’intérieur :

 

  1. A.    L’épiderme

Il est composé de différentes sortes de cellules :

 

  1. Les kératinocytes qui fabriquent la kératine (protéine donnant aux cellules des propriétés protectrices).
  2. Les mélanocytes fabriquent un pigment, la mélanine. Ces cellules se situent plus profondément dans l'épiderme, mais reste en contact avec les kératinocytes qui intègrent progressivement la mélanine fabriquée par les mélanocytes. Les pigments de mélanine ainsi absorbés protègent les noyaux des cellules contre les rayons U.V. du soleil.
  3. Les cellules de Langerhans sont des cellules qui comportent une douzaine de dendrites formant un réseau entourant les kératinocytes. Elles servent d'immunité en contrôlant la présence d'antigènes et sont capables de se déplacer.
  4. Les épithélioïdocytes, jouent un rôle dans le toucher. Elles sont situées à la jonction entre l'épiderme et le derme.

L'épiderme est lui-même constitué de plusieurs couches de la superficie à la profondeur:

 

  1. La couche cornée, composée d'environ une vingtaine de couches de cellules mortes.

Cette partie de l'épiderme protège la peau contre les agressions extérieures (chaleur, froid, sécheresse, déshydratation : perte d'eau). Elle agit également comme barrière empêchant la pénétration dans l'organisme d'éléments extérieurs (microbes, poussières, etc...).

 

Cette couche de cellules kératinisées desquame progressivement au fur et à mesure que ses cellules se détachent de l'épithélium plus profond (pellicules).

 

  1. La couche granuleuse, constituée de seulement 5 étages de cellules. La couche granuleuse évite essentiellement à l'organisme de se déshydrater (perte d'eau), mais participe également à la formation des futures cellules de la couche cornée située au-dessus.
  2. La couche épineuse, composée de cellules contenant de la mélanine dispersée dans les kératinocytes : cet étage de l'épiderme constitue un début de résistance aux mouvements de la peau.

La couche basale, dernière couche avant le derme, également appelée couche germinative, est constituée d'une seule couche de cellules fermement adhérentes aux cellules situées dans le derme. A ce niveau se rencontrent les kératinocytes les plus jeunes.

 

B.    Le Derme

 

Le derme est l'une des trois couches de la peau. Il est situé entre l'épiderme au-dessus et l'hypoderme. Le derme est constitué de tissu conjonctif (structure gélatineuse assemblant des protéines et servant de liaison et de soutien entre les différents tissus et organes) comportant des :

 

  1. Fibroblastes : cellules permettant la création d'éléments entrant dans la constitution des fibres qui vont se regrouper autour d'elles.

Plusieurs variétés de globules blancs assurant la défense de cette partie de la peau.

 

  1. Collagène qui donne à la peau la résistance et l'élasticité nécessaires pour la protéger contre les agressions extérieures. Les fibres de collagène sont capables de fixer l'eau et contribuent ainsi à l'hydratation de la peau.
  2. c.     Fibres élastiques.

Substance fondamentale composée d'eau et de protéines.

 

  1. a.     Cellules conjonctives et fibres conjonctives.

Le Derme lui-même est composé de deux couches:

 

  1. La mince couche en superficie permettant le passage de nombreux vaisseaux sanguins et de fibres nerveuse appelé zone papillaire

La zone réticulaire, plus profonde, qui occupe environ 80 % du derme, formée de fibres de collagène assemblée parallèles à la surface de la peau.

 

Cette zone présente des lignes de tension appelées lignes de Langer, qui revêtent une grande importance pour les chirurgiens.

 

C. L'Hypoderme est la couche profonde de la peau, continuant le derme vers la profondeur. Il sert d'interface entre le derme et les structures mobiles situées en dessous de lui comme les muscles et les tendons.

 

Il protège également l'organisme des chocs physiques, des variations de température et sert de réserve énergétique. Il a une épaisseur variable selon les localisations; elle est mince au front et épaisse au niveau des zones devant supporter.

 

peau anatomie.gif

 

 

Première conclusion

 

La peau est constituée de trois couches : l'hypoderme, la couche la plus profonde, le derme, la couche intermédiaire, et enfin l'épiderme, la couche la plus superficielle.

 

L’épiderme, très fin, mais plus épais dans divers endroits du corps. Cette couche est très résistante comme sous la voute plantaire.

Un bouclier qui repousse l’entrée de la plupart des bactéries, substances chimiques et toxiques, et a une fonction isolante pour que les liquides vitaux ne s’échappent : le sang, la lymphe par exemple.

 

L'épiderme est constitué principalement de kératinocytes : véritables gardiennes de l’épiderme.

 

Puis, entre les kératinocytes il y a les cellules de langer, qui vont détruire les substances toxiques et chimiques qui se trouvent dans le derme.

 

Le derme a peu de cellules mais il contient des fibres. Des fibres collagènes et des fibres élastines, Les fibres de collagènes vont s’occuper de la résistance de la peau et les fibres d’élastine, tout comme son nom l’indique de l’élasticité de la peau.

 

On y trouve de nombreuses particules, qui pour la plupart d’entre elles sont liées dans le sens du toucher : la température, la pression, la douleur etc.

 

L'hypoderme, est une masse d’un tissu graisseux qui se trouve un tissu celluleux, c’est là que circulent les fibres nerveuses et les vaisseaux sanguins. Qui vont oxygéner la peau et la nourrir.

Cette masse graisseuse est aussi un réservoir d’énergie de l’organisme.

C’est un amortisseur de choc et aussi une protection contre le froid.

 

Processus de maturation et de différenciation des kératinocytes:

 

 

Les kératinocytes sont formés au plus profond de l’épiderme, dans la couche basale, située au-dessus de la lame basale.

La couche basale est constituée principalement de cellules non différenciées.

Certain kératinocytes se divisent alors en deux par mitose ;

l’un va rester dans la couche basale pour donner naissance à d’autres kératinocytes, et l’autre va se déplacer vers la surface de l’épiderme, en poussant les kératinocytes plus anciens.

Au cours de la remontée des kératinocytes vers la surface de l’épiderme, ceux-ci changent de forme, perdent leur noyau et se chargent de filaments très résistants de kératine. Ils traversent tour à tour la couche basale (d'où ils proviennent), la couche épineuse, la couche granuleuse et enfin la couche cornée.

Au bout de 30 jours environ, les kératinocytes atteignent la couche cornée. Il s’agit d’une peau dure, composée de kératinocytes morts qui forment une membrane solide (grâce à la kératine), imperméable et très protectrice. Une fois à la surface, les cellules se décollent et tombent, en emportant les éventuels microbes et substances étrangères avec elles 

 

Le processus de desquamation

 

C’est l’apoptose : une programmation de la mort cellulaire

 

Ce processus intervient dans les phases de cicatrisation.

Selon le niveau de la blessure, par exemple, les petites blessures de premier degré guérissent par le renouvellement naturel de l’épiderme.

Ce qui n’est pas le cas pour les autres types de blessures. 

J’aborderai dans le prochain article les différentes blessures de la peau et quelles sont les réactions spécifiques.

 

Rendez vous au prochain article, nous aborderons le système de cicatrisation et le système nerveux cutané et sa relation avec le cerveau.

 

La peau la façade de notre être intérieur - 2ème partie

 

 

portez vous bien !

 

©Franca Gagliardi


26/02/2017
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Les Acides Gras Polyinsaturés

Qu'est-ce que les acides gras polyinsaturés ?

 

Au niveau chimique, les acides gras polyinsaturés sont des molécules de graisse qui ont plus d'une liaison carbone insaturée dans la molécule, c'est-à-dire une double liaison entre les atomes de carbones.

 

Les huiles qui contiennent des acides gras polyinsaturés sont généralement liquides à température ambiante, mais deviennent solides lorsqu'elles sont refroidies.

  

L’organisme humain ne peut pas synthétiser les acides gras essentiels.

 

Ils doivent donc être apportés de l’extérieur par le biais des aliments

 

La plupart des huiles de consommation courante (tournesol, soja, colza et maïs) offrent un apport suffisant en acides linoléiques.

 

En revanche, seulement l’huile de soja et l’huile de colza apportent de petites quantités d’acide alpha-linoléique (oméga-3).

 

ACIDES GRAS OMÉGA-6 ET OMÉGA-3

 

Lorsque l'on parle d'acides gras polyinsaturés, il est important de bien distinguer entre les acides gras oméga-6 et les acides gras oméga-3.

 

Bien qu'ils soient tous deux essentiels à la santé du corps, ils ne proviennent pas des mêmes sources alimentaires.

 

Il est très rare qu'une huile contienne à la fois des acides gras oméga-6 et des acides gras oméga-3.

 

Idéalement, il faut consommer à la fois des acides gras oméga-6 et des acides gras oméga-3.

 

Les acides gras oméga-6 se trouvent dans les huiles végétales, les céréales, les graines et les noix,

 

Les acides gras oméga-3 se trouvent surtout dans le poisson, les huiles de poisson, les fruits de mer et certaines noix.

 

L’huile de lin, pourtant riche en cet acide, n’est adaptée ni à la cuisson, à cause de la grande sensibilité à l’oxydation de ses acides gras, ni à la consommation froide, à cause de son goût déplaisant.

 

Puisque ni les viandes, ni les céréales n’offrent une source suffisante en acides alpha-linoléiques, ou en autres acides gras oméga-3 à longue chaîne, les habitudes alimentaires dans les pays occidentaux sont donc généralement pauvres dans ces acides.

 

Des indications laissent suggérer qu’une carence en acide gras oméga-3 peut représenter un des facteurs responsable de nombreuses maladies chroniques et aigues aujourd’hui largement répandues.

 

La comparaison entre la composition des huiles végétales révèle la présence d’acide gamma-linoléique

L’huile de bourrache et l’huile d’onagre, en revanche, offrent des concentrations plus élevées.

 

D’autres paramètres comme l’instabilité, le goût désagréable ou le prix, font que ces huiles ne sont pas adaptées à la consommation courante.

 

Il est néanmoins possible de se les procurer sous forme de gélules par exemple.

 

acide gras .jpg

 

Dans un prochain article, nous ferons la comparaison avec une autre huile végétale ,

qui a toutes les qualités nécessaires pour répondre aux carences et dans la prévention de diverses maladies.

 

Prenez soin de Vous !

 

© Franca Gagliardi 

 


16/02/2017
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Les cellules dans le corps humains

 

Nombre de cellules qui meurent dans le corps humain (apoptose)

 

Chaque seconde, près de 2000 cellules meurent naturellement dans le corps humain d'un adulte "moyen" soit :

 

50 à 70 milliards par jour!

 


 

 

Chez l'enfant de 8 à 14 ans ce phénomène de mort cellulaire varie de 30 à 40 milliards de cellules.

 

Les cellules dans le corps humains

 

La cellule est  considérée comme l'unité de base du monde vivant. Chez les êtres pluricellulaires les cellules sont différenciées et le plus souvent groupées en tissus

La plupart des cellules ont une taille d'une dizaine de micromètres (1 micron = 0,000001 m)

 

Le nombre de cellules dans le corps humain est estimé à environ 100 000 000 000 000, dont 25 000 milliards de globules rouges.

 

 

 

 

 

 

 

Autrement dit, il y aurait quelque 10 puissance 14 (cent mille milliards) de cellules dans le corps humain.

 

Le corps humain se compose de quelques 100 000 milliards de cellules à l’âge adulte. Ces cellules sont de 300 sortes différentes, neurones, lymphocytes, hématies…Chaque cellule à quelques rares exceptions se compose de quelques milliers de molécules différentes.

 

 

Autre estimation du nombre de cellules humaines : le corps humain est formé d’environ 60 000 milliards de cellules,  selon DE ROSNAY, Joël. "Voyage aux centres de commande de la vie." La révolution biologique. Science & Vie. Numéro spécial. 1981

 


 


15/12/2015
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LES MÉDECINS AUX PIEDS NUS

 

 depuis 1987

 

 

En 1964, le Dr Jean Pierre willem débarque à Lambaréné, au Gabon, dans l’hôpital de brousse d’Albert Schweitzer, dont il sera le dernier assistant. Les mois passés auprès du grand homme lui permettront de découvrir une approche différente du malade qui intègre son microcosme rituel.

 

En 1966, au Rwanda, il ampute des dizaines de malades atteints d’ulcère torpide, terrible infection qui attaque la chair et l’os. Aucune thérapie chimique ne peut enrayer cette pathologie. Quelques années plus tard, il apprendra que, dans la plupart des cas, ces malades auraient pu être guéris en quelques semaines grâce à des applications d'huiles essentielles extraites de plantes poussant dans la région.

 

A partir de cet évènement, cet homme de terrain avide de découvertes se consacrera  alors, à l’étude des pharmacopées traditionnelles et de la médecine des sorciers, herboristes, guérisseurs et autres chamans.

 

Médecin de plantation au Vietnam et au Cambodge dans les années 1970, il devient par la force des choses un chirurgien de guerre soignant avec les moyens les plus rudimentaires. En avril 1975, au Vietnam, alors que les populations du Sud fuient devant les divisions militaires Nord vietnamiennes, le Dr Willem tente de réanimer

une vieille femme dans le coma.

 

Sous un abri de fortune et sans matériel médical adéquat, il lui administre une perfusion à l'aide d’une… noix de coco! Cette innovation “naturelle” sauvera une mourante, quelque part sur les routes de l'exode.

 

Désireux de partager son idée d'une autre médecine, il crée, en 1987, l’association humanitaire Médecins Aux Pieds Nus (MAPN) et la Faculté Libre de Médecines Naturelles et d’Ethnomédecine, à Paris. Depuis, d’autres ont suivi la voie du Dr. Willem et ont décidé d’utiliser cette approche pour secourir les populations en détresse.

 

Aujourd'hui, Médecins Aux Pieds Nus est un réseau d’associations qui est implanté dans 6 pays et qui a réalisé près d'une cinquantaine de missions humanitaires.

L'OBJECTIF MAPN

 

L'objectif des Médecins aux pieds nus est de mettre en place des structures permettant l'accès aux soins de santé primaires par l'utilisation des connaissances traditionnelles et des ressources locales.

 

L'approche des Médecins Aux Pieds Nus ne se veut pas en opposition avec la médecine scientifique moderne.

 

L'étude scientifique des substances d'origine végétale, animale ou minérale et des savoirs qui s'y rattachent, aboutit à l'élaboration de médicaments dont les effets biologiques et le mode d'action sont bien définis. Ils proposent des missions de 1 à 3 ans.

 

En complément de leur formation initiale les volontaires de Médecins aux pieds nus suivent une double formation en ethnomédecine et en phyto-aromathérapie. Ainsi préparés, ils s'intègrent à la communauté et appréhendent de manière adaptée et efficace les situations qu'ils rencontrent.

http://www.mapn.org


14/12/2015
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La trousse d’urgence à emporter en vacances et les huiles indispensables chez vous.

 


Bleus, Bosses

 

  • Lavandin Super (Lavandula Hybrida)
  • Hélichryse italienne (Helichrysum italicum)
  • Laurier Noble (Laurus nobilis)

Piqûres d'Insectes

 

  • Lavande Aspic (Lavandula Latifolia)
  • Melaleuca ou Tea-Trea (Malaleuca Alternifolia)
  • Géranium Rosat (Pelargonium asperum CV Egypte)

Mal de transports

 

  • Angélique Racine (Angelica Archangelica)
  • Basilic Exotique (Ocimum Basilicum Thyrsiflorum)
  • Mandarine (Citrus Reticulata)
  • Menthe Poivrée (Mentha Piperita)

Troubles Digestifs

 

  • Basilic Exotique (Ocimum Basilicum Thyrsiflorum)
  • Citron Jaune (Citrus Limomum)
  • Menthe Poivrée (Mentha Piperata)

Paludisme (Prévention)

 

  • Ajowan (Trachysperum ammi)
  • Bois de Rose (Aniba Rosaedora)
  • Eucalyptus Citronné (Eucalyptus Citriodora)
  • Eucalyptus à Fleurs Multiples à Cryptone (Eucalyptus Polybracta Cryptonifiera)


Pour  Toutes les Allergies

 

  • Avoir toujours sur soi 3 doses de Apis Mellifica 15 CH, à prendre immédiatement en cas de réaction allergique grave, toutes les minutes, en attendant l'arrivée d'un médecin ou pendant le transport à l'hôpital.

 

ATTENTION:

 

Conserver les Huiles Essentielles à l'abri de la chaleur et de la lumière, dans des flacons en verre, hors de portée des enfants.

 

 

Franca Gagliardi


14/12/2015
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